26 juin 2025Yves Prigent, poète chrétien

Quand les vents sont contraires !

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Le vent était contraire
Mais des hommes ramaient
Pour atteindre la terre
Leurs efforts redoublaient.

Et ignorant la mer
Qui pourtant s’agitait
En bravant sa colère
Sur l’eau Jésus marchait.

Et face à tes galères
N’abandonne jamais
Quand tu ne sais que faire
À Dieu passe le relais.

C’est ton ami, ton Père
Ton épreuve il connaît
Quand gronde le tonnerre
En lui, demeure en paix.

Ne crains pas l’adversaire
Jésus-Christ l’a défait
En mourant au Calvaire
Il le neutralisait.

Oui, viens dans la prière
Comme Jésus le disait !
Avec une foi sincère
C’est ainsi qu’il priait.

Des vents seront contraires
Maintenant tu le sais
Ce qu’il te reste à faire :
« T’appuyer sur ton Père ».

Lecture : Marc 6 v 47-48 :« Il vit (Jésus) qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer ; car le vent leur était contraire. Vers la quatrième veille de la nuit, il alla vers eux, marchant sur la mer ».

Leurs expériences de marins confirmés se heurtaient à ce vent contraire, et cette mer agitée.
Il y a des situations qui nous obligent à capituler et à reconnaître que certaines épreuves nous dépassent et nous écrasent. C’est alors que nous expérimentons la grâce et la puissance de notre Dieu. Beaucoup de croyants pourraient témoigner que c’est dans l’épreuve et les vents contraires qu’elles ont rencontré le Seigneur.
Les Évangiles retracent diverses situations, où des hommes, des femmes, des enfants, étant malades pour les uns, paralysés pour d’autres ; c’est ainsi qu’elles ont connu Jésus-Christ, et expérimenté la délivrance. Sans ces épreuves, auraient-elles recherché le Seigneur ?
Mais tous ceux qui sont en bonne santé, ont également besoin de la délivrance de Dieu, pour leur âme qui est malade à cause du péché. À travers ce poème, Jésus vient vers vous, pour vous rassurer, comme il le fit alors : « Rassurez-vous, c’est moi, n’ayez, n’ayez pas peur ! » (v 50).