L’impact maximal du resserrement monétaire attendu pour 2024, selon la BCE
La remontée rapide des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) a légèrement calmé l’inflation l’année dernière, mais son impact ne se fera pleinement sentir qu’en 2024, montre une étude publiée lundi par l’institut d’émission.
Celui-ci a relevé ses taux de 375 points de base depuis juillet 2022 pour tenter de maîtriser la hausse des prix et ramener le taux d’inflation à son objectif de 2%.
« L’impact sur l’inflation devrait surtout se faire sentir à partir de 2023 et culminer en 2024 », estime la BCE dans son Bulletin économique.
« On estime que le resserrement de la politique monétaire a réduit l’inflation d’environ 50 points de base en 2022, tandis que l’impact devrait être d’environ deux points de pourcentage en moyenne sur la période 2023-25 », a-t-elle ajouté.
L’indice des prix à la consommation en zone euro était en hausse de 7,0% sur un an en avril et le ralentissement de l’inflation sous-jacente se fait à un rythme lent.
La BCE a indiqué que l’impact des hausses de taux sur la croissance était plus important, avec une modération de la demande.
« La transmission à l’activité économique est plus rapide, l’impact sur la croissance du produit intérieur brut devant culminer en 2023 et l’impact à la baisse étant de deux points de pourcentage en moyenne sur la période 2022-25 », a ajouté l’institution.
La politique monétaire opère en principe avec des effets retard de 12 à 18 mois et certains responsables ont invoqué cet argument pour freiner le rythme des hausses de taux à 25 points de base au début du mois, arguant que les mesures prises par le passé n’ont pas encore produit totalement leurs effets sur l’économie.
(Balazs Koranyi; version française Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault)
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