Demeurer vivant !
L’été s’est retiré
Après un temps de grâce
Son mandat achevé
Il doit céder sa place.
L’automne s’est invité
Habillé de couleurs
Pour nous faire partager
Ses multiples senteurs.
Ô vue agréable
Tableau si rassurant !
Mais le véritable
N’est-il pas au-dedans ?
Il n’y a plus de sève !
La vie s’en est allée
C’est comme une trêve
Un combat arrêté.
Il faudra attendre
Le retour du printemps
Voir la vie reprendre
S’imposer en son temps.
Nous devons la garder
Cette sève divine
Pour ne pas dessécher
Que le doute domine.
Car Dieu regarde au cœur
Mesurant notre foi
Et c’est la seule valeur
Devant le Roi des rois.
Lecture : Jude 12 :« Ce sont des nuées sans eau, poussées par les vents, des arbres d’automne sans fruits deux fois morts, déracinés… »
Ce poème ne nie pas la beauté de l’automne, avec ses couleurs qui font le bonheur du promeneur ! Mais il s’appuie sur ce texte de Jude, qui dénonce tous ces comportements trompant le regard humain, par une fausse identité spirituelle. Mais notre Dieu, lui regarde au cœur.
Durant son ministère terrestre, Jésus-Christ se heurta à ce genre de personnes, qui affichaient de belles couleurs spirituelles, mais l’intérieur ne correspondait pas à ce qu’ils disaient et confessaient ; ils furent repris sévèrement par le Christ (Matthieu 23 v 23). À plusieurs reprises, il soulignera leur hypocrisie, et dénoncera leur fausse spiritualité !
« Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous, et parce qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rende témoignage d’aucun homme ; car il savait lui-même ce qui était dans l’homme » (Jean 2 v 23-25).
Comment sommes-nous perçus par notre génération, et quelle image donnons-nous à nos contemporains ?
Mais posons-nous cette question : « Comment Dieu me voit-il, et quelle est ma véritable identité ? »
Il est nécessaire de passer notre vie au filtre de la Parole de Dieu, pour nous situer par rapport à sa volonté.