Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir. 2 Corinthiens 4:8
Les chrétiens sont grandement éprouvés, bien que bénéficiant d’un soutien spirituel merveilleux. Nous pouvons être abandonnés par nos amis, tout en étant persécutés par nos ennemis ; mais Dieu ne nous quittera pas, ni ne nous abandonnera.
Nous pouvons éprouver ici-bas certaines craintes, même des perspectives de combats spirituels ; nous ne sommes pas vaincus pour autant ! L’apôtre mentionne les souffrances des chrétiens de Corinthe, semblables à celles de Christ et aux nôtres.
« Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus. » (2 Corinthiens 4:8-9)
Nous sommes pressés de toute manière, de tous les côtés, mais non écrasés par cette pression. Nous sommes dans la détresse, perplexes quelquefois, et apparemment vaincus par les difficultés, mais non réduits au désespoir. Nous sommes persécutés par leurs ennemis, mais non abandonnés et dans l’attente d’une délivrance. Nous sommes abattus, vaincus et jetés à terre, mais toujours libérés de l’ennemi, se remettant debout après avoir été prostrés, et jamais détruits.
L’utilisation continue du temps présent ainsi que l’adverbe « toujours » (verset 10) traduisent bien l’expérience permanente de Paul (voir 2 Corinthiens 11.23 s.). On peut paraphraser ainsi les quatre contrastes :
« cernés mais non coupés de tout ;
ne sachant que faire, mais jamais privés de tout espoir ;
pourchassés par les hommes, mais jamais abandonnés par Dieu ;
souvent terrassés mais jamais achevés ».
L’épuisement des ressources de l’homme n’est pas la fin de celles de Dieu. Plus que tout autre chrétien, Paul administra la preuve que l’extrême détresse humaine était la meilleure situation pour que se manifeste la puissance divine.
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Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?