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Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des regards inquiets. Ésaïe 41:10

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Ésaïe 41:10 est la citation de Genèse 26.24. Ainsi aimé dans le passé, Israël n’a rien à redouter de l’avenir. Vermisseau de Jacob, c’est-à-dire : Jacob, qui es semblable à un ver. Le ver est l’image d’un être humilié, qu’on foule aux pieds. Tel est Israël, impuissant et misérable sous le joug des Chaldéens (21.10 ; comparez Psaumes 2.7). C’est pourtant ce peuple qui bientôt dominera sur ses oppresseurs (versets 15 et 16). Restes d’Israël : Israël n’est plus un peuple ; il n’y a plus que des individus dispersés parmi les Gentils. Ton Rédempteur. Ce titre est employé avec prédilection par l’auteur d’Esaïe chapitres 40 à 66. Il désigne celui qui prend en mains la cause d’une personne, son champion, son vengeur (Job 19.25).

Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante. Ésaïe 41:10

Le contraste prévu par le prophète entre la manière dont païens et Israélites allaient accueillir Cyrus est frappant : à la terreur des premiers (v. 5) répondra la joie des seconds (v. 8-10). La chose est d’autant plus surprenante que les captifs idolâtres des Babyloniens (et même les Babyloniens eux-mêmes) n’avaient pas besoin de redouter plus que les Israélites exilés à Babylone les succès du nouvel homme fort. Le Perse optera dès le départ pour une grande tolérance sur le plan religieux. Au lieu d’imposer sa religion aux vaincus comme ses prédécesseurs – l’intolérance des Assyriens et des Babyloniens leur avaient valu des révoltes constantes qui avaient fini par épuiser les ressources impériales – il préférera, par conviction ou par opportunisme, la manière douce (suivi en cela par ses descendants, à l’exception de Xerxès, cf. Esther 3.8-10). L’Edit, publié peu après sa prise de Babylone (en 539/538), offraient à tous les déportés l’occasion de rentrer chez eux avec leurs « dieux ». Les auteurs bibliques citent bien le nom du Dieu d’Israël dans ce document (2 Chroniques 36.23 ; Esdras 1.2-3 ; 6.3-5). C’est qu’il s’agit d’un exemplaire du décret destiné aux Israélites : on sait que le roi perse disposait de secrétaires aptes à traiter en toute connaissance de cause les affaires de chaque population représentée au sein de l’empire. Le raison de l’effroi des non-Israélites est à chercher ailleurs.

Les faits connus laissent supposer que Cyrus ne devait pas être un ami du polythéisme grossier. Malgré la difficulté qu’il y a à fixer les dates de son fondateur Zoroastre (cf. E.M. Yamauchi, ISBE IV, p. 125 ; Mourre V, p. 5884), le zoroastrisme, qui a dû s’implanter en Perse vers l’époque de Cyrus, était fondé non sur le polythéisme, mais sur un dualisme qui opposait deux divinités, celles du bien et du mal. Ce culte « purifié » s’accommodait mal du polythéisme des régions conquises, d’où, probablement, une certaine méfiance chez ce roi à l’égard des idoles multiples fabriquées et adorées par ses sujets.

Mais la prophétie biblique suggère une raison plus profonde de la panique décrite. L’apparition et les succès de Cyrus confirmaient la justesse et l’authenticité d’une prophétie ancienne. Il n’y avait que deux réactions possibles pour les idolâtres : soit se débarrasser des idoles incapables de changer le cours des choses et faire la paix avec le Dieu d’Israël, soit fabriquer de nouvelles idoles dans l’espoir qu’elles seront plus efficaces que les anciennes (v. 6-7). Dans leur aveuglement, ils rejettent la seule solution raisonnable.

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