Vous donc, fortifiez-vous, et ne laissez pas vos mains s’affaiblir. 2 Chroniques 15:7
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Vous donc, fortifiez-vous, et ne laissez pas vos mains s’affaiblir, car il y aura un salaire pour vos œuvres. 2 Chroniques 15:7
Dans le premier verset cité, l’Esprit de Dieu pousse Azaria, fils du prophète Oded (2 Chroniques 15.8) à encourager les habitants du royaume de Juda. Conduit par Asa, roi fidèle et pieux, Juda vient de remporter une importante victoire sur le puissant roi d’Éthiopie ; répondant à sa foi, Dieu est intervenu et l’a délivré de la menace éthiopienne. Le prophète Azaria profite alors de la circonstance pour montrer que, lorsque le peuple est fidèle, Dieu agit en sa faveur, tout en rappelant la période troublée qu’avait connue Israël sous les juges. À cette époque de propre volonté (Juges 17.6), la désobéissance et la rébellion étaient constantes et Dieu, pour ramener son peuple, l’éprouvait. Le peuple criait alors à l’Éternel qui, dans sa miséricorde, lui envoyait un libérateur. Hélas, après sa mort, le peuple retournait à sa méchanceté. C’était le cycle : mal, épreuve, cri de détresse, pitié, délivrance, paix et cela recommençait (Juges 2.19). Triste expérience, mais quel contraste avec le second verset du jour !
À ceux qui croient en Lui, qui lui confient leur vie et leur avenir, le Seigneur laisse la paix, donne sa paix et déclare aussitôt : “Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif” (Jean 14.27). Dans la confiance calme et sereine de cette paix que le Seigneur nous a acquise “par le sang de sa croix” (Colossiens 1.20), les croyants se reposent sur ses promesses : “Ses paroles sont… écoutées dans la tranquillité” (Ecclésiaste 9.17). Qui, alors, les troublerait ? Quelle circonstance, quelle épreuve altéreraient la joie de sa communion ? Qui leur ferait douter de sa présence inconditionnelle et constante ? “Moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle” (Matthieu 28.20).
Combien la paix que Jésus donne est supérieure à celle accordée à Israël ! À ceux qui seraient troublés ou craintifs, rappelons la conclusion magnifique de l’apôtre : “La paix de Dieu… gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus” (Philippiens 4.7).

