Tu ne répandras point de faux bruit. Exode 23:1
Vous aimez le contenu du Journal Chrétien ? Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez en faisant un don ici.Tu n’iras pas çà et là médisant parmi ton peuple”. Lévitique 19.16
“Tu ne feras pas courir de faux bruits”. Exode 23.1
La médisance et la calomnies ont deux comportements condamnables, mais ils ne doivent pas être confondus. Médire, c’est dire du mal de quelqu’un en rapportant des faits que l’on croit exacts. Par contre, calomnier quelqu’un, c’est l’accuser d’une chose que l’on sait fausse, c’est salir sa réputation.
Malheureusement, ceux qui écoutent des paroles de médisance ou de calomnie, le font, bien souvent, avec plaisir, car “les paroles du rapporteur sont comme des friandises, et elles descendent jusqu’au-dedans des entrailles” (Proverbes 18.8 ; 26.22). Et pourtant ces paroles portent atteinte à la personne, à sa réputation, à son honneur. Ne les écoutons pas ! Au contraire, essayons toujours de dire quelque chose de bon sur les absents que d’autres accusent. Posons la question à ceux qui accusent : « Le diriez-vous devant celui dont vous parlez ? »
La plupart du temps ces paroles méchantes viennent d’un manque d’amour, ou de la jalousie, ou de l’orgueil, ou d’autres choses peu avouables. Il s’agit d’œuvres de la chair en nous quand nous négligeons de la juger. Mais, par la grâce de Dieu, nous avons une nouvelle nature, Christ en nous. Or qu’est-il dit de la façon dont s’exprimait notre Seigneur ? “Des paroles de grâce… sortaient de sa bouche” (Luc 4.22) ; “la grâce est répandue sur tes lèvres” (Psaumes 45.2). Lui seul peut dire : “Tu as sondé mon cœur, tu m’as visité de nuit ; tu m’as éprouvé au creuset, tu n’as rien trouvé ; ma pensée ne va pas au-delà de ma parole” (Psaumes 17.3). Quel exemple !
Vivons réellement devant Dieu, dans la conscience de sa présence divine. Nos cœurs seront pénétrés de sa grâce envers nous et les autres. Alors nos paroles seront sûrement bien différentes de celles qu’elles sont, hélas, trop souvent. Rappelons-nous que nos paroles révèlent nos pensées et notre état intérieur, car “de l’abondance du cœur, la bouche parle” (Matthieu 12.34), et “ce qui sort de la bouche vient du cœur” (Matthieu 15.18).
Par nos propres forces, nous sommes incapables de dompter notre langue (Jacques 3.5-8). Jésus seul peut et veut le faire en nous. Demandons-le lui en faisant monter vers lui la prière du psaume : “Mets, ô Éternel ! une garde à ma bouche, veille sur l’entrée de mes lèvres” (Psaumes 141.3).