L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien – Psaumes 23:1
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.« L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d’huile ma tête, Et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j’habiterai dans la maison de l’Eternel Jusqu’à la fin de mes jours. » (Psaumes 23 :1–6)
Après les angoisses décrites au Psaume 22, voici le poème par excellence de la confiance sereine en Dieu, le bon Berger. David avait été berger ; il le fut en un sens toute sa vie, puisqu’il avait été tiré d’auprès des brebis pour paître le peuple de l’Éternel (Psaumes 78 :71). La tâche qu’il eut à remplir comme roi, aussi bien que celle qu’il avait remplie comme fils cadet d’Isaï, était bien de nature à lui rappeler ce que lui-même pouvait attendre de l’Éternel qui l’avait pris sous sa direction et sous sa garde.
Ce fut sans doute à une époque paisible de sa vie, succédant à des temps agités, que David composa ce psaume. Les prophètes ont repris plus d’une fois cette image du berger, soit pour rappeler ce qu’est l’Eternel pour son peuple (Esaïe 40.11), soit pour faire sentir aux rois, les bergers d’Israël, leur responsabilité et pour annoncer le vrai pasteur de l’avenir (Ezéchiel 34.7, 14 ; 37.24 ; Zacharie 10.3, etc.). Jésus, à son tour, dans les paroles que nous a conservées Jean (Jean 10.2-5, 11-18, 27-29), ne s’est pas borné à se désigner clairement comme le berger de la prophétie, mais a décrit, comme dans un nouveau cantique, l’intimité des relations qui l’unissent à ses brebis.
David était obligé de fuir devant son fils Absalom. Il y exprime sa confiance en Dieu pour cette vie et pour celle à venir. Ce psaume offre le réconfort nécessaire à ceux qui sont confrontés à des expériences difficiles de la vie. « Il est pour des parents qui ont des enfants rebelles, pour des gens qui reviennent de la guerre, pour ceux qui viennent d’être libérés de la prison » C’est le psaume de la grâce et de la force de Dieu pour tous les âges et toutes les situations. L’enseignement de Jésus qui se présente comme le Bon Berger (Jean 10 :16) donne au chrétien une raison de s’appliquer la bonté que l’Éternel manifestait au peuple de l’ancienne alliance, puisqu’il est aussi un enfant d’Abraham et un héritier de Jésus-Christ (Galates 3.29 ; 4.7), vivant dans l’espérance de ce que Dieu a préparé pour les siens (Apocalypse 7.17).
L’Éternel est mon berger
« L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. » (Psaumes 23 :1)
Ce verset d’introduction exprime l’idée maîtresse du psaume : quand le Dieu de l’Alliance reprend en main son peuple, il le comble. Israël n’aura de la sorte plus rien à demander à qui que ce soit. Ses désirs seront comblés, sa sécurité parfaite et sa nourriture abondante (Psaumes 81 :16-17 ; 147 :13-14). Car la tâche du berger est tout à la fois de défendre et de faire paître son troupeau ; Yahvé fait bien les choses, son troupeau est étalé (Ezéchiel 34 :14-15) dans l’herbe grasse.
Par ces termes, le croyant est amené à témoigner de sa confiance auprès du grand Pasteur de l’univers, le Rédempteur et le Sauveur des hommes. Il annonce avec joie qu’il possède un Berger. Le Seigneur apporte la paix et le contentement de l’âme en toutes circonstances.
David avait été berger (Psaumes 78 :70-72), il connaissait donc par expérience le soin qu’un berger prend de ses brebis ; plus d’une fois, il avait dû protéger son troupeau contre des dangers analogues à ceux que laisse deviner le Psaumes 23 (1 Samuel 17 :34-37) ; enfin, au temps où il était persécuté par Saül, il lui arriva de prendre la nourriture que Dieu lui avait préparée « en présence de ses ennemis », notamment le jour où le sacrificateur Achimélec lui donna à manger les pains de proposition devant Doëg, le chef des bergers de Saül (1 Samuel 21 :6-7).