20 août 2025Aloys Evina

J’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. Apocalypse 3:8

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Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu a peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. Apocalypse 3:8 
“Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi”. Apocalypse 3.20
Au cours des 2000 ans de l’histoire chrétienne, Satan a souvent cherché à fermer les portes qui donnent accès à la connaissance de l’Évangile, fréquemment par la violence, mais aussi par la tromperie. Il a suggéré à des chefs religieux que la lecture de la Bible par les gens du peuple était dangereuse ; elle risquait de les induire en erreur par quelque fausse interprétation. Par ce mensonge, Satan a fermé l’accès à la Parole de Dieu pour de nombreuses personnes. Durant des siècles, seul le clergé lisait la Bible en latin, car elle n’était pas traduite en langue populaire.

Il y a aussi eu les persécutions contre toute personne qui possédait une Bible. Aujourd’hui encore, dans les pays à régime totalitaire, la possession d’une Bible risque de conduire en prison.

Mais Dieu tient la porte ouverte pour répandre l’Évangile (premier verset du jour). Nous avons confiance que personne ne peut la fermer : le témoignage rendu au Seigneur et à l’Évangile sera maintenu jusqu’à sa venue. Saisissons toutes les occasions que Dieu place devant nous. Et les moyens à disposition pour faire passer le message biblique sont aujourd’hui plus nombreux que jamais. Mais avant tout, gardons sa Parole, c’est-à-dire montrons dans nos vies les enseignements qu’elle dispense.

Il est une porte qu’il nous appartient d’ouvrir, celle de nos cœurs, quand le Seigneur appelle. Si le second verset du jour s’applique premièrement à celui qui n’a pas encore répondu à l’appel de Jésus, il encourage aussi tous les croyants. Quand je suis occupé de choses vaines, le message divin a de la peine à pénétrer en moi. Jésus me dit alors : « Aurais-tu un moment pour moi ? Veux-tu m’ouvrir maintenant » La poignée de cette porte est à l’intérieur. C’est donc à moi d’ouvrir à mon Seigneur et de lui donner la place qu’il désire, c’est-à-dire la première place.

Quelle bénédiction pour le croyant qui ouvre largement la porte de son cœur ! La présence du Seigneur qui habite personnellement dans son racheté est une bénédiction incomparable. Il partage sa communion et l’intimité de son amour.