« Au jour où je t’ai invoqué Seigneur tu t’es approché et tu as dit : Ne crains pas ! (Lamentations 3 :57)
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La prière est la respiration de l’âme exprimant vers le ciel ses louanges et ses pensées reconnaissantes pour les miséricordes divines ; elle prouve et entretient la vie spirituelle.
Après avoir retracé la partie la plus sombre et la plus décourageante de son ministère, Jérémie conclut son message le cœur rempli d’espérance. L’Éternel fit taire toute crainte dans son cœur, il l’apaisa par ces paroles : « Ne crains pas ». C’était le langage de la grâce divine, le témoignage de la puissance de son Esprit !
La souffrance du croyant
Les derniers versets du troisième chapitre des Lamentations sont presque aussi surprenants que la confession de foi des versets 22, 23 et 24. Ce chapitre débute par une plainte amère (versets 1 à 16). L’auteur s’y attarde sur l’acharnement contre son peuple de la part d’un Dieu qu’il n’ose pas regarder en face, préférant énumérer à la troisième personne (« il ») ses nombreux actes hostiles visant à faire souffrir Israël. Mais sa longue méditation lui a appris à se tourner vers l’auteur de tant de maux : il passe d’une douleur personnelle à une foi personnelle.
La foi triomphante
« J’ai invoqué ton nom, ô Éternel, du fond de la fosse. Tu as entendu ma voix : Ne ferme pas l’oreille à mes soupirs, à mes cris ! Au jour où je t’ai invoqué, tu t’es approché, tu as dit : Ne crains pas ! Seigneur, tu as défendu la cause de mon âme, tu as racheté ma vie. » (Lamentations 3 :55-58)
Cette prière qui confirme l’évolution spirituelle de Jérémie rappelle bien des psaumes de détresse (Psaumes 28 :2 ; 55 :2-3 ; 116 :2-3 ;130 :1 ; etc.). Bien que sa situation reste difficile, le fidèle est désormais confiant que le Seigneur l’écoute ; il l’invite même à servir de témoin des injustices subies par son peuple (Lamentations 3 : 58-63). Sa démarche est en fin de compte exemplaire ; il a vidé son cœur devant Dieu, opération qui ouvre la voie à l’accueil des valeurs divines et à une perception nouvelle de la situation existante.
Le secours de l’Éternel
Le Dieu qui peut paraître enfoncer le juste et rester indifférent à ses appels au secours (Habakuk 1 :2-4) donne également des moyens de surmonter les pires épreuves (Habakuk 3 :16-19). Cette prière confirme cette vision nouvelle et inaugure une relation nouvelle avec le Très-Haut.
Que représentent nos épreuves, comparées à celles subies par notre Rédempteur ? Il délivre les Siens de toute peine, et revivifie Son église, à chaque persécution. Il sauve les croyants d’un salut parfait, alors que Ses ennemis finiront par périr dans les tourments éternels.