La parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité. Jean 1:14
Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Jean 1:14
L’humanité de Christ (2)
Le Seigneur Jésus Christ est le seul homme parfait qui a marché sur cette terre. Il était absolument parfait – parfait en pensées, parfait en paroles, parfait en actes. En lui, toutes les qualités morales ont des proportions divines, et donc parfaites. Aucune ne domine. En lui se trouvent à la fois une majesté impressionnante et une douceur qui nous met parfaitement à l’aise en sa présence. Les scribes et les pharisiens ont subi ses reproches cinglants, alors que la femme samaritaine venue seule puiser de l’eau en plein midi (Jean 4) et la femme “qui était une pécheresse” (Luc 7. 37) ont été inexplicablement mais irrésistiblement attirées vers Lui.
Aucun caractère ne prend le dessus sur un autre, car tout en lui est équilibre. Chaque scène de sa vie parfaite le montre. Par exemple, il nourrit 5 000 personnes, mais rien ne sera gaspillé. Lorsqu’elles ont été rassasiées, Jésus a dit : “Ramassez les morceaux qui sont de reste, afin que rien ne soit perdu” (Jean 6. 12). Nous trouvons ici une leçon d’équilibre : générosité et esprit d’ordre – Jésus les fait asseoir par rangs d’environ 50 (Luc 9. 14) – et en même temps, aucun gaspillage. Chacune de ses qualités brille dans sa propre sphère. Jésus ne pouvait pas renvoyer des personnes affamées et déçues ; il ne pouvait pas non plus voir un seul morceau gaspillé. Il a comblé les besoins de la famille humaine, et après l’avoir fait, il a patiemment rassemblé chacun des restes. Il n’y a rien d’avare ou d’extravagant dans le caractère du parfait Homme céleste.
Quelle leçon pour nous ! Combien souvent, en ce qui nous concerne, la bienfaisance est passagère ! Et, d’un autre côté, notre caractère économe peut souvent s’apparenter à un esprit avare. Quelquefois aussi, nos cœurs refusent de s’ouvrir autant que le nécessiterait le besoin qui se présente devant nous ; en même temps, en d’autres circonstances, nous gaspillons exagérément ce qui pourrait satisfaire une personne nécessiteuse. Étudions avec attention l’équilibre divin qui nous est proposé par la vie de l’Homme Christ Jésus !
(à suivre)
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