Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux. Luc 15:2
Tous les publicains et les pécheurs s’approchaient de lui pour l’entendre. Mais les pharisiens et les scribes murmuraient : Celui-ci accueille des pécheurs et mange avec eux. Luc 15. 1, 2
Ami des pécheurs
Ce reproche méprisant exprimait en réalité la gloire de Celui qui a dit : “Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs à la repentance” (Luc 5. 32). Lorsque les laissés-pour-compte et les pécheurs venaient humblement aux pieds du Seigneur Jésus, en confessant leurs péchés, ils trouvaient toujours un accueil plein de pardon et de grâce ! Voyez Nicodème, se glissant dans l’ombre de la nuit pour éviter d’être vu. Il était comme des milliers de gens qui, dans tous les temps, sont venus humblement à Jésus.
Devons-nous, par conséquent, penser au péché avec légèreté, en oubliant sa gravité ? Pas du tout ! On ne peut jamais porter un jugement trop sévère sur le péché. Mais nous devons chercher à distinguer soigneusement la faute et le coupable. De notre côté, nous ne devons jamais repousser quiconque, par nos paroles ou nos actions. On lui donnerait l’impression que pour lui, il n’y a plus d’espoir. Rappelons-nous que le Seigneur Jésus accueille les pécheurs, et que nous devons faire de même ! Oserons-nous alors faire des remarques dures, sévères ou cinglantes sur un frère ou une sœur qui nous a vexé ? Jugerons-nous que certains péchés, ou tel ou tel pécheur, n’ont plus droit à la miséricorde ? Non, quand de la misère, des dérèglements, des chutes sont placés devant nous, supportons, endurons, rappelons ce que dit la Bible, mais avec douceur. C’est ce que Jésus faisait, et ce qu’il fait encore !
Si seulement nous avions entre nous l’amour invincible de Jésus pour les âmes, et son désir ardent du bonheur éternel des pécheurs, nous passerions plus de temps à faire de sérieuses mises en garde et des appels affectueux, qu’à avoir des pensées dures ou prononcer des paroles agressives. Si nous avions “la pensée de Christ” (1 Corinthiens 2. 16), nous nous poserions plus souvent la question : Est-ce que je me rappelle ce que la grâce a fait pour moi, et ce que la grâce peut faire pour d’autres ?
J.R. MacDuff
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