Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Colossiens 3:12
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’une profonde miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Colossiens 3. 12
Vivre d’une manière digne de ce que nous sommes
L’apôtre Paul présente ici la position merveilleuse dans laquelle les croyants se tiennent devant Dieu : “élus de Dieu, saints et bien-aimés”. Nous sommes élus : nous avons été choisis avant la fondation du monde pour recevoir toutes les bénédictions célestes. Nous sommes saints : mis à part du monde pour être à Dieu. Enfin, nous sommes aimés : Dieu nous prend en charge pour chaque étape de notre vie.
Ce ne sera jamais notre manière de vivre qui pourra nous garantir cette place privilégiée devant Dieu. Notre position de bénédiction est entièrement le résultat de la grâce de Dieu par Christ. En revanche, cette position que Dieu nous donne doit avoir une influence concrète sur la manière dont nous vivons !
Ces bénédictions ne définissent-elles pas la position de Christ quand il était dans ce monde ? Il était l’élu de Dieu – “l’homme pieux” que Dieu s’était choisi (Psaume 4. 3). Il était, dans le sens le plus absolu du terme, le Saint, et à deux reprises la voix du Père s’est fait entendre du ciel : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé” (Matthieu 3. 17 ; 17. 5). La grâce de Dieu a voulu que nous soyons amenés dans la même position : nous devrions donc “marcher comme lui [Christ] a marché” (1 Jean 2. 6).
Dans cette Épître aux Colossiens, il y a peu de références à des dons spéciaux et à l’exercice d’un ministère public. Le grand thème est la vie en Christ et le caractère spirituel du chrétien. Ce que nous sommes est beaucoup plus important que ce que nous faisons. Nous avons tendance à nous attribuer de la valeur les uns aux autres en fonction de notre zèle et de notre activité devant les hommes, plutôt que selon ce qui caractérise notre vie en Christ devant Dieu. Si un croyant possède un don et des capacités, il lui est relativement facile d’être zélé et actif en public ; il faut une plus grande grâce pour vivre Christ dans le calme de la vie quotidienne. Déployer de l’énergie pour son travail peut être plus spectaculaire, mais être un croyant spirituel qui illustre le caractère de Christ en tendresse, en bonté, en humilité, en douceur et en patience, aura une plus grande valeur aux yeux de Dieu.
H. Smith
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