(Dieu dit :) Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas. Esaïe 65:1
(Dieu dit :) Je suis trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas. Esaïe 65:1
Seigneur, je ne te connaissais pas (1)
Réflexions d’un lecteur
Seigneur, je ne t’ai jamais cherché, ni ne me suis interrogé sur toi. Je ne me suis même pas penché sur le sens de la vie. Je ne me suis jamais inquiété de la vie, de la mort, ni du pourquoi, ni du comment…
Tout jeune, pourquoi avais-je remarqué l’hypocrisie du monde ? Comment avais-je pu discerner que ses valeurs étaient inversées ?… Ma pensée ne dépassait pas une hauteur d’homme. Rien au-delà de cette hauteur. Aucune verticalité. Je ne m’interrogeais pas sur ce vide permanent, ce vide intérieur impossible à combler. Ni sur ce qui peut bien se passer entre le premier et le dernier jour de notre vie, encore moins après ce dernier.
En ces temps-là, un ami très proche t’a connu. Je l’ai rejoint en province. Il avait accueilli des gens que je ne connaissais pas. Ils partageaient le logis, la prière, leur foi. Je n’ai pas voulu plaisanter comme à l’accoutumée sur ces questions. Ils étaient chaleureux, et leur foi n’était ni rigide, ni froide. L’un d’eux m’a simplement dit ceci : “Jésus est ressuscité, il est vivant et il t’aime”. Je gardais pour moi, en secret, que ton nom m’avait happé à ce point. Ton nom vivant, étonnamment mystérieux.
Dans le train du retour, une brume se dissipa sur l’horizontalité de mes pensées. Mes propos m’apparurent grossiers, certaines pensées violentes, certains regards bien bas. Le bien et le mal existaient, je ne le savais pas.
Ce jour-là, j’avais tout juste 20 ans, je me suis écrié : “Mais s’il est vivant, cela change tout… TOUT !”
(suite à demain)
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