J’étais endormie, mais mon cœur veillait… Cantiques 5,2
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.J’étais endormie, mais mon cœur veillait… C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe : — Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, Ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit. Cantiques 5,2 Extrait des Commentaires concis Matthew Henry.
Par insouciance et à cause de leur sommeil spirituel, les églises et les croyants, en arrivent à laisser Christ s’éloigner des Siens.
Nous devons veiller à ne pas nous assoupir spirituellement. Christ frappe à notre porte pour nous « réveiller », Il nous interpelle au moyen de Sa parole et de Son Esprit, Il nous frappe par l’épreuve, Il sensibilise notre conscience ; tout cela nous est répété en Apocalypse 3.20.
Lorsque nous avons tendance à « délaisser » le Seigneur, ce Dernier continue néanmoins à nous observer. L’Amour que Christ éprouve à notre égard devrait motiver le nôtre, envers Lui, surtout dans les moments de faiblesse spirituelle ; en Christ, nous sommes plus que vainqueurs !
Les impies et les insouciants méprisent Jésus-Christ. Nulle autre que Lui ne peut être envoyé pour ouvrir la porte de notre cœur. Christ nous appelle, mais parfois, nous n’y prêtons guère attention, ou nous prétendons ne pas avoir assez de force, ne pas disposer de suffisamment de temps, cherchant mille excuses. Une telle attitude correspond à ne faire que peu de cas de Christ.
Ceux qui ne supportent pas la moindre épreuve, ou qui hésitent à quitter leur « lit douillet » pour servir le Seigneur, négligent en fait leur devoir spirituel. Constatons les effets bénéfiques de la Grâce divine : Christ avance Sa main pour déverrouiller la porte, Il est las d’attendre. Ceci traduit l’œuvre de l’Esprit envers une âme : le croyant cherche à se relever, à ne pas s’apitoyer sur lui-même, il cherche, par la prière, à recevoir les consolations de Christ, il fait tout pour ne pas altérer une parfaite communion avec Lui ; toutes les actions d’une telle âme sont imagées dans ce texte, par des mains couvertes de myrrhe, qui ouvrent la porte (verset 6). Mais le Bien-aimé est parti …
En décidant parfois de s’éloigner des Siens, Christ veut les sensibiliser, les avertir, pour chercher à valoriser Ses visites pleines de Grâce.
Nous observons que l’âme mentionnée au verset 4 continue à appeler Christ « son Bien-aimé ». Quand le Seigneur décide de s’éloigner quelque peu, cela ne signifie pas que le cas de Son enfant soit désespéré.
« Seigneur, je crois, viens au secours de mon incrédulité, » Marc 9.24*. Les paroles du Seigneur touchent toujours l’âme assoiffée : « j’étais un tel misérable que je veux m’agenouiller devant Lui. » Lorsque Dieu ouvre nos yeux, la peine causée par les convictions de péché est souvent très amère. L’âme recherche alors le Seigneur, non seulement par la prière, mais par tous les moyens.
« Les gardes m’ont rencontrée, ils m’ont blessée (verset sept). » Certains commentateurs appliquent ce texte à ceux qui ne réagissent pas aux appels de leur conscience, par le Saint-Esprit. Cette blessure, infligée aux filles de Jérusalem, semble représenter un croyant, faible et affligé.
Une âme en éveil est plus sensible aux abandons de Christ qu’à toute autre épreuve.
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Extrait des Commentaires concis de Matthew Henry
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