Je suis le cep, vous êtes les sarments. Jean 15:5
Jésus révèle clairement l’identité des sarments et met en valeur le principe de la dépendance absolue des disciples à son égard.
« Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15:5)
Le Seigneur Jésus-Christ a déjà déclaré qu’il est le Vrai Cep, Jean 15.1, mais il n’avait pas encore déclaré que chaque disciple est un sarment de ce Cep. Observons que ce ne sont pas les dénominations, mais les membres de l’église qui sont ces sarments. Le disciple, sans Christ, « ne peut rien faire. » Paul a déclaré : « je puis tout par celui qui me fortifie, » Philippiens 4.13.
Lorsque le sarment est nettoyé (lavé) par l’action du Père, des obstacles sont ôtés et la vie du cep coule plus librement en lui ; il produit donc plus de fruit.
Le véritable caractère et les voies de Christ se manifestent en nous. Séparés de lui, nous ne pouvons rien faire. Si nous demeurons en lui, il y a beaucoup de fruit ; nous sommes en communion de pensée avec lui, si bien que nous demandons librement et que nos désirs sont exaucés ; le Père est glorifié et il est prouvé, de manière indiscutable, que nous sommes de vrais disciples.
C’est un grand privilège, aussi bien qu’une grande responsabilité, d’être laissés sur la terre pour porter du fruit ; c’est un privilège encore plus grand de savoir que nous sommes, nous-mêmes, les objets de l’amour divin.
Demeurez en moi.
La preuve la plus sûre que nous sommes en Christ est que nous demeurons en Christ ; la preuve la plus sûre que nous demeurons en Christ est que nous produisons du fruit, dans la vie et le service.
Le mot « demeurer » implique que l’on reste auprès de quelqu’un. Le fait que l’on « demeure » prouve que le salut est effectivement intervenu (1 Jean 2.19) ; la logique ne peut être ici inversée. Le fruit, ou la preuve, du salut se trouve dans la persistance de l’attachement à Dieu et à ses enseignements (Jean 8.31 ; Colossiens 1.23 ; 1 Jean 2.24). Le croyant qui persévère (« demeure ») est le seul véritable. Persévérance et foi sont toutes les deux en rapport avec l’authenticité du salut (Hébreux 3.6-19).