Guéris-moi, Éternel, et je serai guéri. Jérémie 17:14
La malédiction si souvent annoncée ne s’accomplit pas immédiatement ; et les méchants se moquent de l’homme qui prédit sans cesse des malheurs qui n’arrivent jamais. Le prophète se plaint d’être mis dans une situation aussi critique et demande secours à Dieu. Le prophète donne ici l’exemple de la confiance en Dieu, en face de ces moqueurs qui se confient en la chair.
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Non seulement les Judéens ne respectaient pas le sabbat comme ils étaient censés le faire, mais ils faisaient régulièrement l’impasse sur l’année sabbatique, l’année de jachère, de la terre (Lévitique 25.1-7). Dieu les avait avertis qu’un tel comportement attirerait le jugement sur eux (Lévitique 26.34-35, Lévitique 26.43 ; 2 Chroniques 36.20-21).
La durée de l’exil (70 ans) serait en lien étroit avec les 490 années qui le séparaient du règne de Saül et auraient dû comprendre 70 années sabbatiques. Lorsque les Juifs retrouvèrent leur liberté, une importance toute particulière fut accordée au respect du sabbat (Néhémie 13.19).
Le prophète reconnaît la faveur divine dans l’établissement de la piété. On trouve en Dieu toute la plénitude du réconfort, une plénitude débordante, comme une fontaine qui ne peut tarir. Son eau est toujours claire et fraîche, comme de l’eau de source ; par contre, les plaisirs du péché ressemblent à des « eaux troubles et nauséabondes ».
Jérémie prie l’Éternel, afin qu’Il lui accorde Sa Miséricorde salvatrice. Il Le sollicite pour qu’il puisse s’acquitter correctement du ministère auquel il est appelé. Il implore humblement Dieu, afin qu’Il le protège, dans la tâche à laquelle il était clairement destiné.
Quelles que soient les blessures ou les maladies pouvant atteindre notre cœur et notre conscience, laissons agir le Seigneur, afin qu’Il nous guérisse, et qu’Il nous sauve, pour que nos âmes puissent glorifier Son Nom. Ses mains peuvent en effet, panser une conscience préoccupée, et guérir un cœur brisé ; Il peut traiter les pires « maladies » de notre nature !
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