Tour de France: La spectatrice à la pancarte jugée le 14 octobre
La spectatrice à l’origine d’une chute collective lors de la première étape du Tour de France le 26 juin comparaîtra en octobre devant le tribunal correctionnel de Brest (Finistère) pour « mise en danger d’autrui » et « blessures involontaires », a annoncé vendredi le procureur.
Débat sur la fin de vie. Réagissez à l'interview du député Olivier Falorni au +33 0769138397 ou par email à l'adresse [email protected]
Cette jeune femme de 30 ans, originaire du Nord-Finistère, s’était présentée à la gendarmerie de Landerneau mercredi avec son conjoint face au retentissement médiatique de ce qu’elle a présenté comme une « bêtise ».
Elle avait brandi une pancarte au passage du peloton à 47 kilomètres de l’arrivée de l’étape reliant Brest à Landerneau. L’Allemand Tony Martin l’avait percutée, entraînant la chute spectaculaire de plusieurs dizaines de coureurs.
La pancarte, a-t-elle expliqué lors de sa garde à vue, était destinée à ses grands-parents (« Allez Opi Omi! » – « Papy » et « Mamie » en allemand).
La jeune femme a été présentée au parquet vendredi matin à l’issue de sa garde à vue.
Le 14 octobre, elle devra répondre en correctionnelle des chefs suivants : « mise en danger d’autrui par violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement » et « blessures involontaires ayant entraîné une incapacité de travail n’excédant pas trois mois », a précisé Camille Miansoni dans un communiqué.
La société organisatrice du Tour de France, qui avait déposé plainte, l’a finalement retirée jeudi.
(Rédigé par Sophie Louet, avec la contribution de Matthieu Protard, édité par Bertrand Boucey)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.