Guinée: Une concertation réunie les experts sur le processus de Kimberley
Conakry abrite une réunionUne réunion internationale de la coalition de la société civile sur le processus de Kimberley a débuté jeudi à Conakry avec la participation de près d’une dizaine de pays africains et européens, a-t-on appris de source officielle.
Débat sur la fin de vie. Réagissez à l'interview du député Olivier Falorni au +33 0769138397 ou par email à l'adresse [email protected]
Ce processus de Kimberley qui regroupe les pays producteurs de diamants comme la Guinée, la Sierra Leone, le Liberia, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie, l’Angola et la Belgique est un mécanisme de bonne gouvernance dans l’exploitation et la commercialisation du diamant.
Grâce à la dynamique de la société civile africaine, ce processus vise à faire en sorte que le diamant soit un moyen de financement du développement et non un moyen de financement des conflits ou des rébellions dans les zones à risque en Afrique.
« Le processus de Kimberley a contribué à diminuer les guerres dans nos pays », a dit le Coordinateur de la coalition de la société civile pour le processus de Kimberley, Jaff Bamenjo, pour qui la vente des diamants sur le marché mondial est soumise à des conditions, dont la possession d’un certificat.
Toutefois, il a rappelé que la société civile africaine souhaite que le diamant contribue au développement, surtout dans les pays où ils sont produits et aussi dans les communautés où ces pierres précieuses sont exploitées.
Le secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie de Guinée, Aboubacar Kourouma, a précisé que c’est une opportunité d’échanger sur les expériences des différents pays producteurs de diamants en Afrique et dans le monde.
Le principe de l’exploitation des diamants dans le respect de l’environnement ainsi que celui des droits des communautés sont, entre autres, des préoccupations des pays réunis à Conakry. Fin
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
