Sécurité sociale: Déficit record de 44,4 milliards d’euros en 2020 en raison du virus
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Le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre 44,4 milliards d’euros en 2020, un chiffre record lié aux dépenses exceptionnelles engendrées par la crise du coronavirus et une rentrée moins importante de recettes résultant de la mise à l’arrêt d’une partie de l’économie.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) de 2021, présenté mardi, affiche toutefois un déficit moindre qu’anticipé en juin grâce à une reprise de l’économie plus robuste que prévue pendant l’été.
Les prévisions tablaient sur un besoin de financement de près de 52 milliards d’euros pour l’année en cours.
Les prévisions pour les années suivantes sont encore très incertaines puisqu’elles dépendent de l’évolution de la situation sanitaire. Les dernières hypothèses font état d’un déficit qui pourrait encore dépasser 20 milliards d’euros à l’horizon 2024. Il sera de 27,1 milliards en 2021.
Les comptes de la sécurité sociale se détériorent donc fortement cette année. Le déficit devait atteindre 5,4 milliards d’euros en 2020 selon les prévisions qui avaient été faites en 2019. Sans crise sanitaire, le budget devait revenir à l’équilibre en 2023.
« La situation de nos comptes sociaux ne me satisfait pas », a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran. « Le choix de rembourser notre dette sociale est confirmé. Mais la sortie de crise ira avec la nécessité de refonder notre système de régulation en inventant de nouveaux outils. »
€15 MILLIARDS DE DÉPENSES LIÉES AU CORONAVIRUS
Quinze milliards d’euros de dépenses exceptionnelles ont été engagés par l’assurance maladie afin de faire face à l’épidémie. Quatre milliards d’euros ont néanmoins pu être économisés en raison de la sous-consommation de soins pendant de cette période. Le régime a, par ailleurs, bénéficié d’un milliard de contributions des organismes complémentaires.
Les dépenses nettes liées à la crise du coronavirus ont donc totalisé 10 milliards d’euros.
Le recours massif à l’activité partielle, qui est exonérée de cotisations sociales et soumise à un taux de CSG réduit – deux sources importantes de financement pour la sécurité sociale – a, par ailleurs, créé un manque à gagner de 27 milliards d’euros.
Traduisant les engagements pris lors du Ségur de la Santé, le PLFSS 2021 consacrera un milliard d’euros en 2020 puis 7,8 milliards d’euros en 2021 à la revalorisation des salaires du personnel hospitalier et à l’investissement dans les hôpitaux.
Le texte met par ailleurs en place les premières modalités de financement de la branche autonomie – une cinquième branche de la sécurité sociale actée en août qui vise à financer les dépenses liées au grand âge et au handicap.
Il prévoit également l’allongement du congé paternité à 28 jours, tel que promis par Emmanuel Macron, une mesure estimée à 520 millions d’euros par an et 260 millions d’euros la première année compte tenu de la date d’entrée en vigueur.
Afin d’éviter toute tension financière sur le régime, le gouvernement a proposé au Parlement de transférer progressivement 136 milliards d’euros de dette à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades).
Cette caisse, qui devait être supprimée en 2024, sera ainsi prolongée jusqu’en 2033. Les Français seront donc amenés à payer la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS), impôt prélevé sur la plupart des revenus, pendant neuf années supplémentaires.
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