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L’OMS repousse de 24 heures son estimation du risque posé par le coronavirus 2019-nCoV

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a repoussé à jeudi son estimation du risque posé par l’épidémie du coronavirus de Wuhan, apparue le mois dernier en Chine, a annoncé son directeur général mercredi soir à l’issue d’une réunion d’urgence d’un comité d’experts.

« C’est une décision que je prends extrêmement au sérieux », a expliqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, indiquant qu’il lui fallait disposer de toutes les évaluations et informations nécessaires.

Réunis à huis clos au siège de l’OMS à Genève, les seize experts de la commission, dirigée par le Français Didier Houssin, devaient initialement déterminer ce mercredi si l’épidémie du coronavirus 2019-nCoV constitue une urgence de santé publique de portée internationale. Leur décision est donc repoussée de vingt-quatre heures.

« Notre équipe est sur le terrain à l’heure où nous parlons pour enquêter sur l’épidémie et réunir davantage d’informations », a ajouté le directeur général de l’OMS, insistant sur la nature « évolutive et complexe » de la situation et exprimant également sa reconnaissance au président chinois Xi Jinping et au Premier ministre, Li Keqiang, pour leur coopération.

Au cours de la décennie écoulée, l’OMS n’a déclaré cette alerte qu’à cinq reprises.

TRANSPORTS SUSPENDUS À WUHAN

Selon le dernier bilan communiqué mercredi par les autorités sanitaires chinoises, l’épidémie a fait 17 morts en Chine avec plus de 540 cas confirmés.

En dehors de Wuhan, dans la province du Hubei, des cas de contamination ont été signalés à Pékin, Shanghai, Macao, Hong Kong et en Thaïlande (4 cas), aux Etats-Unis (1 cas), en Corée du Sud (1), au Japon (1)et à Taïwan (1).

Les transports en commun de la ville de Wuhan, où l’épidémie de coronavirus est apparue le mois dernier, seront suspendus à partir de jeudi et ses habitants invités à ne pas quitter la ville.

Ces mesures entreront en vigueur à 10h00 heure locale (02h00 GMT) dans cette ville de plus de 11 millions d’habitants, principal centre industriel et commercial du centre de la Chine où se trouve le plus grand port fluvial du pays, sur le fleuve Yang-Tsé.

L’objectif est de « stopper efficacement la transmission du virus, endiguer résolument la propagation de l’épidémie et garantir la santé et la sécurité des habitants », rapportent les médias chinois citant la cellule de crise créée par la municipalité pour gérer l’épidémie.

Ces mesures, a souligné Tedros Adhanom Ghebreyesus à Genève, montrent la volonté des autorités chinoises de réduire au maximum les risques tant en Chine qu’à l’étranger.

« Ce qu’ils font, c’est une mesure très, très forte avec un engagement total », a-t-il dit. « Nous avons souligné auprès d’eux qu’en optant pour une action forte, ils contrôleront non seulement l’épidémie dans leur pays mais minimiseront aussi les risques de propagation internationale de cette épidémie. »

Mike Ryan, directeur des programmes d’urgence de l’OMS, a indiqué pour sa part que la priorité résidait à présent dans l’identification des conditions de transmission du coronavirus 2019-nCoV entre humains de façon à les limiter.

Selon les règles de l’OMS découlant du Règlement sanitaire international (RSI) de 2005, une « urgence de santé publique de portée internationale » renvoie à un « événement extraordinaire dont il est déterminé qu’il constitue un risque pour la santé publique dans d’autres États en raison du risque de propagation internationale de maladies et qu’il peut requérir une action internationale coordonnée » et suppose une situation « grave, soudaine, inhabituelle ou inattendue ».

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