L’Equateur aspire à renforcer ses relations commerciales avec la Chine
Le président équatorien Lenin Moreno a exprimé jeudi sa volonté de renforcer les échanges commerciaux avec la Chine, l’un des principaux partenaires commerciaux de son pays.
Débat sur la fin de vie. Réagissez à l'interview du député Olivier Falorni au +33 0769138397 ou par email à l'adresse [email protected]
« La Chine est un grand acheteur (…) Elle nous achète de nombreux produits et, bien sûr, nous en vend aussi », a-t-il confié aux médias locaux lors d’une visite dans la province amazonienne de Morona-Santiago (sud-est).
Les deux pays se réjouissent aujourd’hui d' »échanges commerciaux très dynamiques, donc il est important de renforcer ce partenariat », selon lui.
La crevette est l’un des plus importants produits à l’export de l’Equateur vers la Chine, qui achète « plus de la moitié des exportations de crevette » équatoriennes, a noté le président. Elle lui achète aussi des bananes et des mangues, selon la Chambre de commerce sino-équatorienne.
Le ministre équatorien de la Production, du Commerce extérieur, des Investissements et de la Pêche, Ivan Ontaneda, qui accompagnait M. Moreno, a qualifié le marché chinois de priorité pour la diversification des exportations de son pays.
« Nous avons la Chine sur nos écrans radar, pas juste aujourd’hui, mais depuis plusieurs années », a-t-il souligné.
En 2019, Agrocalidad, l’agence équatorienne de contrôle sanitaire et de régulation, a autorisé l’exportation de nouveaux produits vers le marché chinois, dont le fruit du dragon, a cité en exemple M. Ontaneda.
L’Equateur exporte ses fruits du dragon, cultivés dans la région de Palora située dans la province de Morona-Santiago, vers l’Asie et l’Union européenne depuis 2012, ainsi que vers les Etats-Unis depuis 2017. Ces exportations ont généré des recettes d’environ 41 millions de dollars en 2019, selon le ministre.
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
