Cameroun/Extrême -Nord : MSF alerte sur les maladies post-inondation et le paludisme
Extrême-Nord : MSF tire la sonnette d’alarme sur les maladies post-inondation et le paludisme
Selon le rapport 2024 de Médecins Sans Frontières (MSF), le paludisme constitue la première cause de consultation dans plusieurs formations sanitaires de l’Extrême-Nord du Cameroun. Il représente 21 % des cas recensés au Centre de santé intégré (CSI) de Kourgui, 16 % des cas enregistrés en novembre, puis 21 % en décembre au centre de santé CODAAS Caritas.
Au CSI de Yagoua, la moyenne mensuelle des consultations pour paludisme s’élève à 22,5 %. En revanche, dans la commune de Kai-Kai, cette pathologie n’occupe que la troisième place, derrière les maladies diarrhéiques ou parasitoses intestinales et les infections respiratoires aiguës.
Outre le paludisme, MSF signale une forte prévalence de maladies liées aux inondations survenues en 2024, notamment les gastrites, qui constituent la deuxième cause de consultation avec une moyenne de 16,5 % des cas. Des infections urinaires et maladies diarrhéiques figurent également parmi les affections les plus fréquentes dans la région.
Ces interventions de MSF s’inscrivent dans le cadre d’un appui aux efforts du gouvernement et des autorités locales, après les graves inondations qui ont frappé l’Extrême-Nord en fin d’année 2024. Selon un rapport d’octobre 2024 du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), environ 459 000 personnes, réparties dans 65 945 ménages, ont été affectées.
Un rapport ultérieur de novembre fait état de 39 300 personnes déplacées depuis janvier 2024. Au 19 septembre, l’ONU comptabilisait 30 décès, 8 blessés et 365 060 sinistres. Les départements les plus touchés sont le Mayo-Danay (200 600 personnes concernées), le Logone-et-Chari (156 000) et le Mayo-Kani (200 000).
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