Un bombardement russe fait un mort et 42 blessés à Kharkiv, selon Kyiv
KYIV (Reuters) – Un bombardement russe sur une tour d’habitation à Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, a fait au moins un mort et 42 blessés dimanche, ont annoncé les autorités ukrainiennes.
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Le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleh Synehoubov, a déclaré sur la messagerie Telegram que les opérations de secours se poursuivaient et qu’il pourrait avoir des habitants coincés sous les décombres.
Le corps d’une femme de 94 ans a été retrouvé au neuvième étage de l’immeuble bombardé.
Le maire de Kharkiv, Ihor Terekhov, a déclaré que l’incendie provoqué par la bombe était désormais circonscrit. Il a fait état de 42 blessés, dont trois enfants.
Des photos montrant de la fumée et des flammes s’échappant des fenêtres d’un immeuble de plusieurs étages, ont été publiées par les autorités ukrainiennes.
« Le monde doit aider à défendre l’Ukraine contre les avions militaires russes, contre les dizaines de bombes téléguidées qui tuent des Ukrainiens chaque jour. Il est possible de mettre fin à cette terreur », a dit de son côté le président ukrainien Volodimir Zelensky.
Le chef de l’Etat ukrainien a appelé à des décisions rapides sur des frappes à longue portée « afin de détruire l’aviation militaire russe là où elle est basée ». « Ce sont des décisions évidentes et logiques », a-t-il dit.
« Chaque frappe russe de cette nature, chaque acte de terrorisme russe, comme aujourd’hui à Kharkiv (…) cela prouve qu’il doit y avoir une capacité à longue portée et qu’elle doit être suffisante », a-t-il insisté.
La Russie n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire, mais a démenti avoir intentionnellement ciblé des civils, même si des milliers d’entre eux ont succombé à ses frappes depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022.
Kharkiv, l’une des plus grandes villes d’Ukraine et un centre industriel clé, est située près de la frontière russe et est régulièrement la cible de bombes, missiles et drones.
L’Ukraine souhaite être autorisée à utiliser des armes plus puissantes fournies par l’Occident afin d’infliger des dommages plus importants à l’intérieur de la Russie et ainsi réduire la capacité d’attaque de Moscou.
(Reportage Pavel Polityuk, version française Kate Entringer et Claude Chendjou)
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