Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. Jacques 1:17
Toutes les grâces qui nous bénissent viennent de Dieu, le créateur de chaque lumière du monde matériel, et la source de toute lumière morale. Dieu ne change pas, il est toujours le même et il ne projette aucune ombre de variation comme le soleil. Il faut nous rappeler que les variations de l’ombre des objets éclairés par le soleil sont causées par le mouvement de la terre, pas par le soleil lui-même.
Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut.
L’emploi de deux mots grecs différents, quoique très proches, pour les mots « grâce » et « don » met l’accent sur la perfection et la complétude de la grâce de Dieu. Le premier (« grâce ») renvoie à l’action de donner, le second (« don ») à l’objet offert. Tout ce qui se rapporte aux dons divins ne peut être que complet, approprié et bénéfique.
Père des lumières.
L’expression « Père des lumières » comporte un sens très extensif, impliquant la paternité de tout ce qui est lumière, dans l’ordre astral, spirituel et moral (vérité, bonté, sainteté). C’est dans cette ligne que Paul appelle Dieu : Père des miséricordes ou de la gloire, et que Jean dit de Dieu qu’il est lumière, source de la lumière ou vérité (voir 2 Corinthiens 1:3 ; Ephésiens 1:17 ; Jean 8:40 ; 17:17 ; 1 Jean 1:5 ; Jean 1:5).
Dans le récit de la création, la première chose que Dieu créa fut la lumière. « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut » (Genèse 1:3). Le quatrième jour, lorsqu’il rendit le monde habitable, il concentra la lumière qu’il avait créée sur les grands corps porteurs de lumière. Jean a vu la même vérité : la priorité de la lumière. Il a contemplé, non pas ce que Dieu a fait dans la création, mais ce qu’il a fait en se révélant lui-même par la parole de vie : « Dieu est lumière et il n’y a aucune trace de ténèbres en lui » (1 Jean 1:5).
La lumière et les ténèbres correspondent au bien et au mal. Les hommes préfèrent ‘les ténèbres à la lumière’ parce que leurs œuvres sont mauvaises (Jean 3:19). Mais le Père a envoyé son Fils dans le monde, « la véritable lumière qui … éclaire tout homme » (Jean 1:9).
Les rachetés du Seigneur chantent en chœur : « L’Eternel est ma lumière et mon salut : De qui aurais-je crainte ? » (Psaumes 27:1). Le salut consiste à être appelé « des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pierre 2:9). Tout croyant reconnaît avec actions de grâce que la Parole de Dieu est une lampe à ses pieds et une lumière sur son sentier (Psaumes 119:105). La gloire de Dieu est qualifiée de « lumière inaccessible » (1 Timothée 6:16). Et Jésus lui-même décrit le témoignage apporté par les croyants comme le fait de laisser leur lumière briller devant le monde parce qu’ils sont « la lumière du monde » (Matthieu 5:14-16).
Il n’y a ni changement ni ombre de variation en Dieu
Du point de vue de la science, les mouvements et la rotation des corps célestes suivent différentes phases, qui font passer du jour à la nuit, de l’obscurité à la clarté. Dieu, en revanche, n’est pas soumis à ces variations : il est immuable (voir Malachie 3:6 ; Jean 1:5).
Dieu ne change jamais. Relativement à son essence, à ses attributs, son caractère moral et sa détermination inflexible de punir le péché et de récompenser la vertu, Dieu est sans changement ni ombre de variation. (Nombres 23:19 ; 1 Samuel 15:29 ; Ezéchiel 24:14 ; Malachie 3:6).
Certaines déclarations sont absolues et inconditionnelles ; cependant, la majeure partie de ces déclarations, y compris les promesses et les menaces, impliquent des conditions exprimées ou sous-entendues. Jérémie 18:7-10 montre clairement la condition, même si elle n’est pas exprimée, des promesses et des menaces de Dieu. S’il n’exécute pas certaines menaces ou certaines promesses faites, c’est parce que les personnes ont changé. Le changement se trouve donc dans l’homme et non en Dieu.
Si l’homme change, il n’est plus celui à qui Dieu a fait les promesses ou les menaces. C’est parce Dieu ne change pas dans son caractère (justice, amour, haine du péché) que son attitude envers ceux qui changent la leur se modifie également.
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