Pourquoi tant de haine… contre le mal ?
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Proverbes 8.13 : « La crainte de l’Eternel, c’est la haine du mal;
L’arrogance et l’orgueil, la voie du mal,
Et la bouche perverse, voilà ce que je hais ».
Ainsi parle la sagesse dans le livre des Proverbes. Alors pourquoi est-ce si important de haïr le mal, dont une des manifestations est le péché ?
UN ENNEMI INVISIBLE DÉTERMINÉ
Le péché possède un aspect subtil et difficile à cerner, parce qu’il a des conséquences meurtrières invisibles. En première ligne de son onde de choc, se trouve la santé, qui lorsqu’elle est gravement menacée, agite devant nous l’ombre de la mort. Prenons un exemple : Lorsqu’une femme est abandonnée par son mari avec ses enfants et que dix ans plus tard elle décède d’un avc, peut-être que personne ne fera le lien entre sa mort et son divorce. Cependant, s’il en existe un, Dieu, le témoin immortel, peut faire ce lien sans se tromper.
Lorsque l’enfant reproduira plus tard le même scénario de divorce, et qu’en plus il s’adonnera à la drogue, personne ne pourra établir avec certitude qu’un lien existe entre le divorce de ses parents et son état actuel. De plus en s’adonnant à la drogue, il deviendra probablement un dealer, et sera un criminel sans le savoir, puisqu’il sera l’auteur de la mort de plusieurs autres drogués qu’il ne rencontrera peut-être même jamais. Mais Dieu sait toutes choses, rien ne Lui échappe. Chez nous, on dit que Dieu peut voir une fourmi noire, sur une grosse roche noire, dans la nuit noire.
MON EXPÉRIENCE PERSONNELLE
En 2013, j’ai commencé à me sentir très mal dans ma santé. Je vivotais avec une fatigue insurmontable qu’aucun repos n’arrivait à réparer. Après des tests d’échantillon de salive et d’urine faits par un laboratoire américain, le docteur m’a fait part d’un diagnostic époustouflant. Il m’a dit : « Mr Séry, vos marqueurs biologiques montrent que votre problème remonte à 17 ans en arrière. Vous avez subi un tel stress que cela a bloqué tout votre système. Vous avez pratiquement tout dans le rouge ». Je me suis donc mis à remonter le temps et avec ma femme, nous sommes arrivés à la date fatidique, celle qui correspondait à une période traumatisante dont je ne citerai aucun détail. Tout ce que je peux vous dire, c’est que l’église est passée par une telle secousse, à cause de décisions auxquelles je ne pouvais m’associer. Pour y résister, toutes mes hormones se sont déréglées et ont commencé à protester. Un piquet de grève s’est certainement organisé à l’intérieur de moi, pour me réclamer plus de repos. Et comme je continuais à imposer un rythme de travail conséquent, mes fonctions vitales se sont mises en mode production minimale. Je crois que je n’étais pas loin d’une fermeture totale et irréversible de mon usine, et de partir pour mon dernier voyage.
Tout cela pour vous dire que le péché est un tueur silencieux. Il a tout son temps, mais il accomplit efficacement son œuvre de destruction. Ce qu’il vous cache, c’est qu’il vous donne rendez-vous à la porte de sortie, où vous attend son cher compagnon, la mort.
Le péché est donc digne d’être profondément haï, autant que Dieu est digne d’être profondément aimé et adoré. Nous ne pouvons dire l’un sans l’autre, ce serait mentir. Celui qui dit qu’il aime Dieu de tout son cœur, doit tout autant haïr le mal. Ainsi le plus grand commandement pourrait aussi s’accompagner de : « Tu haïras le péché de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée ».