13 mai 2020Thérèse Kanyange
Méditation: Psaumes 139.1-18 – Ma vie est un poème
« Bravo madame, c’est une fille! » s’est exclamée la sage-femme un 4 mars dans ce petit hôpital d’un quartier modeste de Bujumbura. Cette journée est désormais devenue une journée de célébration dans la vie du poupon, mais également de sa mère et de sa grand-mère. D’ailleurs, comme maman et papa avaient déjà perdu leur premier bébé, qui était également une fille, ils souhaitaient tellement avoir la joie d’embrasser à nouveau une petite fille. Grand-maman elle, avait demandé que ce bébé, s’il s’avérait qu’elle soit une fille, devienne son homonyme: Thérèse!
Oui, ce petit bébé né dans un coin reculé d’un petit pays d’Afrique de l’Est, c’est moi.
Oh Père céleste, ma naissance n’a pas été une surprise pour toi. Tu dis dans ta parole qu’alors que mon corps n’était qu’une masse informe, j’avais déjà était conçue de toute éternité dans ta pensée. Tu pensais à moi et tu étais ravi dans ton Esprit. Tu as cogité, tu as réfléchi sur chaque détail de ma vie. Tel un peintre, tu as donné des coups de pinceau sur mon visage, sur mon cou et sur chaque pourtour de mon corps. Tu as examiné ta palette de couleur puis tu as choisi le bleu, le jaune et le rouge, tu les as mélangées, et voilà pourquoi ma peau a des reflets majoritaires bruns. Tu as voulu aussi que mes yeux soient bruns, mes cheveux noirs, mes lèvres tendant vers le rose, mon nez joliment déposé en plein centre de ma figure, et un visage ovale. Quant à mon corps, tu l’as fait mince et petit. Donc l’emballage de cet être que je suis n’a certainement pas pris beaucoup de matériels pour être ce chef-d’œuvre aujourd’hui.
Après cela, tu as pris un livre, un livre dont la couverture était d’or et dont les pages étaient toutes blanches. Tu as commencé à écrire un poème. Ce poème est l’histoire de ma vie sur terre. Et tel un poète, tu as pris une plume, tu l’as trempée dans ton encre, et cette encre était de couleur rouge. Tu as voulu que toute mon existence sur terre soit marquée d’un fil rouge, qui me servirait de salut et de rempart si un jour les désirs du monde de moi s’emparent. Tu as voulu que ma vie soit un psaume rythmé, écrit parfois en prose, d’autres fois en vers. Quelquefois, j’ai l’impression d’être dans une romance, d’autres fois dans une épopée, sinon dans un roman dramatique, mais la beauté est que le couplet se résout toujours en hymne d’amour.
Cependant, lorsque j’arrive dans des chapitres sombres de ma vie, j’ai l’impression que tu es toujours à l’œuvre : en train de donner des coups de pinceau sur mon visage, sur mon cou, sur mon corps. Parfois, j’ai l’impression que tu en es à la finition tellement ça fait mal. Dans ces moments-là, je n’ai pas du tout l’impression d’être aimée ni désirée par toi de toute éternité. Lorsque je traverse des vers moins mélodieux de mon histoire et que je m’effondre avant d’avoir atteint la fin de la dernière strophe, soudain, je sens comme si tu m’entourais par derrière et par devant, je comprends que je viens d’être protégée par des parenthèses, ou alors que je fais face à une virgule, ou même un point-virgule, ponctuation qui apporte des nuances plus cadencées à mon histoire; comme ça tu me permets un temps d’arrêt, un temps de réconfort, avant de reprendre la marche. Non, tu ne réécris pas mon histoire dans les moments difficiles parce que mon histoire, tu l’as écrite de tout éternité, avant même que tu ne m’aies placée dans le sein de ma mère. Après cela, nous reprenons ensemble la marche, car ton fil rouge me guide jusqu’à la prochaine marche.
Voilà pourquoi aujourd’hui je peux déclarer avec puissance, humilité et gratitude : Seigneur où irais-je loin de ta face? Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, la nuit brille comme le jour et les ténèbres comme la lumière. Tu m’as créée et tu as de bons projets pour ma vie. Rien n’est voué au gré du hasard durant ma marche car tu as tout pourvu avant même que je ne le sache. Je suis reconnaissante parce que de tout éternité tu m’as désirée, tu m’as créée et tu m’as aimée.
Voilà la belle histoire de mon Dieu pour moi.
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises pose la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.
Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.
L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percé de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.
A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information.
Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.
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