Le président Maduro investi pour un troisième mandat consécutif
(Reuters) – Le président vénézuélien Nicolas Maduro a été investi vendredi pour un troisième mandat consécutif près de six mois après une victoire électorale contestée, en dépit des appels de ses adversaires et des Occidentaux à céder le pouvoir.
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.
Nicolas Maduro, 62 ans, qui a succédé à son mentor Hugo Chavez en 2013, a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 28 juillet dernier par la commission électorale et la Cour suprême, bien que les résultats détaillés du scrutin n’aient jamais été publiés.
L’opposition affirme qu’Edmundo Gonzalez, 75 ans, a remporté une victoire écrasante. Elle a publié les résultats du vote comme preuve de sa bonne foi et a reçu le soutien de nombreux pays, dont les États-Unis. Des observateurs internationaux ont jugé le vote non démocratique.
Edmundo Gonzalez s’est exilé en Espagne en septembre et son alliée Maria Corina Machado s’est réfugiée dans la clandestinité pendant plusieurs mois avant d’apparaître en public jeudi lors d’une manifestation et d’être brièvement détenue.
Réagissant à l’investiture de Nicolas Maduro, le gouvernement américain a porté vendredi à 25 millions de dollars la récompense qu’il promet contre toute information pouvant conduire à l’arrestation du chef de l’Etat vénézuélien qu’il accuse de trafic de drogue, contre 15 millions auparavant.
L’administration du président sortant Joe Biden a également annoncé une récompense de 25 millions de dollars pour l’arrestation du ministre de l’Intérieur Diosdado Cabello, de 15 millions de dollars pour celle du ministre de la Défense Vladimir Padrino, et l’instauration de nouvelles sanctions contre huit autres hauts responsables, parmi lesquels le patron de la compagnie pétrolière publique PDVSA, Hector Obregon.
Les Etats-Unis ont inculpé Nicolas Maduro et d’autres responsables vénézuéliens de corruption en 2020, des charges rejetées par le président du Venezuela.
En parallèle aux mesures de rétorsion américaines, de nouvelles sanctions ont été annoncées simultanément par la Grande-Bretagne et l’Union européenne. Elles visent 15 responsables, dont des membres de la commission électorale et des forces de sécurité.
« GUERRE ÉCONOMIQUE »
Le gouvernement de Nicolas Maduro a toujours rejeté ces sanctions qu’il qualifie de mesures illégitimes visant à paralyser le Venezuela dans le cadre d’une « guerre économique ».
« Le gouvernement sortant des Etats-Unis ne sait pas comment se venger de nous », a déclaré Nicolas Maduro lors de son discours d’investiture.
Le ministère vénézuélien des Communications n’a pas donné suite dans l’immédiat à une demande de commentaire de ces nouvelles sanctions.
Nicolas Maduro a prêté serment devant l’Assemblée nationale à Caracas. « Que ce nouveau mandat présidentiel soit une période de paix, de prospérité, d’égalité et de la nouvelle démocratie », a-t-il déclaré.
Du côté de l’opposition, Edmundo Gonzalez et Maria Corina Machado ont fait savoir qu’ils s’exprimeraient dans la journée.
Accusant ses adversaires de fomenter des « complots fascistes », le gouvernement a promis d’arrêter Edmundo Gonzalez, qui est visé par un mandat d’arrêt, si ce dernier rentre au Venezuela, comme il en a exprimé l’intention.
Selon les autorités, 2.000 invités venus de 125 pays ont assisté à la cérémonie, parmi lesquels le président cubain Miguel Diaz-Canel et son homologue nicaraguayen Daniel Ortega, ainsi que le président de la Douma, la chambre basse du Parlement russe, Viatcheslav Volodine.
Un imposant dispositif de sécurité avait été déployé à Caracas, notamment près du palais présidentiel de Miraflores, en prévision de l’investiture, et le pays a fermé ses frontières et son espace aérien avec la Colombie pour une durée de 72 heures, selon le ministère colombien des Affaires étrangères.
Les ONG et les Nations unies dénoncent depuis des années la répression exercée par les autorités à l’encontre de l’opposition et des médias indépendants. Le président élu américain Donald Trump qualifie Nicolas Maduro de dictateur.
Le gouvernement de Caracas accuse quant à lui ses adversaires de conspirer avec l’aide de gouvernements étrangers et d’agences comme la CIA pour commettre des actes de sabotage et de terrorisme.
(Oliver Griffin et Julia Symmes Cobb à Bogota, Matt Spetalnick à Washington et Marianna Parraga et Gary McWilliams à Houston; Jean-Stéphane Brosse pour la version française)
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