Le COVID-19 exacerbe les défis et les vulnérabilités préexistants des femmes africaines
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.L’Union africaine (UA) a indiqué samedi que le COVID-19 accentue les défis et les vulnérabilités préexistants des femmes africaines, notamment pendant les conflits armés et les situations post-conflit.
Il s’agit d’une déclaration du Conseil de paix et de sécurité du bloc panafricain qui comporte 55 membres, à la suite de la récente réunion du Conseil sur le thème « Femmes, paix, culture et inclusion du genre en Afrique ».
Le Conseil « reconnaît l’impact débilitant de la pandémie de nouveau coronavirus (SARS-CoV-2) sur les moyens de subsistance et l’autonomie économique des femmes, accentuant leurs défis et leurs vulnérabilités préexistants, en particulier pendant les conflits armés et les situations post-conflit », note la déclaration.
Selon l’UA, l’impact de la pandémie sur les défis et les vulnérabilités préexistants des femmes africaines est mis en évidence par les violations et les abus des droits de l’homme, y compris la violence sexuelle et sexiste.
A cet égard, le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a fermement condamné les violations des droits de l’homme et des droits des peuples, en particulier ceux des femmes et des filles.
Il a également demandé que les auteurs de ces actes soient poursuivis pénalement afin que justice soit rendue aux victimes.
L’UA a récemment souligné que l’impact du COVID-19 sur les femmes et les filles africaines, qui continuent d’être confrontées à des injustices structurelles, sociales, culturelles et économiques, est significatif et accablant.
Selon l’UA, la pandémie a exacerbé les injustices structurelles existantes, créant une menace sociale, économique et humanitaire bien plus profonde.