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La France et les Etats-Unis appellent l’Onu à renforcer l’armée libanaise

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par Michelle Nichols

NATIONS UNIES (Reuters) – Renforcer l’armée libanaise sera essentiel pour mettre en oeuvre la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies visant à maintenir la paix à la frontière entre le Liban et Israël, ont déclaré jeudi les Etats-Unis et la France.

L’ambassadeur adjoint des Etats-Unis à l’Onu, Robert Wood, a estimé lors d’une réunion des 15 membres du Conseil de sécurité que la communauté internationale devait concentrer ses efforts sur le renforcement des institutions de l’Etat libanais.

« La solution à cette crise n’est pas un Liban plus faible. C’est un Liban fort et véritablement souverain, protégé par une force de sécurité légitime, incarnée par les forces armées libanaises », a-t-il déclaré.

La résolution 1701, adoptée à l’unanimité le 11 août 2006, appelait à la cessation des hostilités entre Israël et le Hezbollah, au retrait des forces israéliennes du Liban, au désarmement du Hezbollah et à son retrait de la zone au sud du Litani, fleuve à une trentaine de kilomètres de la frontière libanaise traversant la plaine de la Bekaa et se jetant dans la Méditerranée.

La résolution appelait au déploiement de l’armée libanaise, en lien avec la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), dans le Sud-Liban. Mais le Hezbollah a maintenu une présence armée dans cette zone, d’où il pilonne le nord d’Israël.

L’ambassadeur de France auprès des Nations unies, Nicolas de Rivière, a déclaré qu’un cessez-le-feu immédiat était nécessaire et que la proposition de trêve de 21 jours, présentée par la France et les Etats-Unis le mois dernier, était toujours d’actualité.

Hadi Hachem, l’ambassadeur intérimaire du Liban à l’Onu, a dit au Conseil de sécurité que « seuls l’engagement à respecter le droit international et le droit humanitaire international, les solutions diplomatiques et la mise en oeuvre des résolutions internationales permettront de mettre fin à cette guerre et à cette agression »

« RENFORCER LE SOUTIEN »

L’ambassadeur israélien auprès des Nations unies, Danny Danon, a estimé devant le Conseil de sécurité que la résolution 1701 devait être appliquée, de même que la résolution 1559, adoptée en 2004, qui réclame le retrait de toutes les forces étrangères déployées au Liban et le désarmement des milices locales.

« Nous remplissons nos obligations à cet égard et le Conseil doit nous soutenir dans nos efforts », a-t-il déclaré.

Nicolas de Rivière a indiqué que l’un des objectifs de la conférence internationale que la France prévoit d’organiser sur le soutien au Liban le 24 octobre est de garantir la souveraineté du pays.

« Nous voulons renforcer le soutien aux institutions libanaises, en particulier à l’armée libanaise », a-t-il déclaré, avant de s’adresser aux journalistes.

« Nous avons besoin que les forces armées libanaises soient déployées dans le sud et qu’elles fassent leur travail », a-t-il dit. « Ce que nous devons faire, c’est nous assurer que les forces armées libanaises sont correctement équipées et entraînées »

Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’Onu, Jean-Pierre Lacroix, a déclaré que la Finul était prête à soutenir tous les efforts visant à parvenir à une solution diplomatique.

« La Finul a pour mandat de soutenir la mise en oeuvre de la résolution 1701, mais nous devons insister sur le fait qu’il appartient aux parties elles-mêmes d’appliquer les dispositions de cette résolution », a-t-il déclaré au Conseil de sécurité.

(Reportage de Michelle Nichols, rédaction de David Ljunggren et Cynthia Osterman)

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