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IMPACT DU PALUDISME SUR LA SANTÉ ET SUR LA SOCIÉTÉ

Le paludisme est une maladie parasitaire due à un protozoaire du genre Plasmodium. Transmise à l’homme par piqûre d’un moustique culicidé du genre Anopheles. Elle peut également être transmise lors d’une transfusion de sang infesté ; de la mère à l’enfant pendant la grossesse ; lors d’une greffe d’organe ou de façon accidentelle chez le personnel de santé manipulant le sang. Seule la femelle hématophage, transmet la maladie. Elle ne pique qu’à partir du coucher du soleil avec un maximum d’activité entre 23h et 6 heures. Les larves d’anophèles se développent dans les collections d’eau. Le développement et la longévité des anophèles dépendent de la température avec un optimum entre 20 et 30 oc pour une durée de vie de l’ordre de 30 jours.

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Il existe de très nombreuses espèces de Plasmodium (plus de 140) touchant diverses espèces animales mais seulement cinq de ces espèces sont retrouvées chez l’homme. Il s’agit donc du Plasmodium falciparum, Plasmodium malariae, Plasmodium ovales, Plasmodium vivax et Plasmodium  knowlesi. Le Plasmodium falciparum est celui qui est largement répandu dans le monde, qui développe des résistances aux antipaludiques et qui est responsable des formes cliniques potentiellement mortelles. Selon l’OMS, il est responsable de 95% des cas de paludisme dans le monde. Quant au Plasmodium  knowlesi,retrouvé en Asie, il parasite le singe mais il peut aussi infester l’homme. Dans le rapport de l’OMS publié le 21 avril 2012, il estimait qu’en 2020, il a infesté environ 2600 personnes en Malaisie.

Le plasmodium entraîne l’hémolyse (destruction des globules rouges) et par conséquent entraîne une anémie d’installation progressive. Cette hémolyse libère l’hémoglobine qui peut migrer vers le foie entraînant la bilirubine, et/ou vers le rein en entraînant une hémoglobinurie. Il peut également causer une thrombopénie (baisse du taux de plaquettes);une  hépatomégalie (hypertrophie du foie);une splénomégalie (hypertrophie de la rate). De façon générale, le paludisme se manifeste par des frissons, des maux de tête et des courbatures généralisées. Dans certains cas, il peut causer des vomissements, diarrhées, des fièvres élevées, des convulsions et même le coma. Selon l’OMS, un enfant meurt toutes les deux minutes du paludisme dans le monde. Au Cameroun, le paludisme est responsable de 35% à 40% du total de décès dans les formations sanitaires ; de 50% de morbidité chez les enfants de moins de 5 ans ; de 40% à 45% des consultations médicales et de 30% des hospitalisations. Il est la cause de 26% des absences en milieu professionnel et 40% des dépenses de santé des ménages. ( Jean Christian YOUMBA et al., Paludisme, page 165).Chez l’enfant scolarisé, le paludisme entraîne des  absences à l’école, des troubles comportementaux et psychiques , ce qui influence négativement les performances scolaires et cause des redoublements .Sur le plan économique la lutte contre le paludisme coûte chers à l’Etat et aux familles . En effet, Selon le rapport 2020 du plan national de lutte contre le paludisme au Cameroun, les besoins estimés pour la lutte contre le paludisme au Cameroun s’élève à environ 50 milliards de franc CFA et chaque année un montant de  4 milliards de franc CFA est prélevé dès 210 milliards destinés  au financement de la santé pour le compte de la lutte contre le paludisme.

Le paludisme est responsable de plusieurs cas de décès dans le monde. En effet, le nombre de cas de paludisme était estimé à 229 millions avec 409.000 cas de décès, l’Afrique comptabilise 80% de cas et 90% de cas de décès dus à la maladie dans le monde en 2019. Au Cameroun où le de paludisme était estimé à plus de 2.646.139 cas (dont 32% était constitué des enfants de moins de 5 ans) et 4.121 cas de décès (dont 64% était constitué des enfants de moins de 5 ans) en 2020, le paludisme demeure une préoccupation majeure de santé publique. Une prévention individuelle doit associer une protection contre les piqûres de moustiques et une chimio prophylaxie medicamenteuse.il ne faut cependant pas oublier qu’aucune protection n’est fiable à 100%. La lutte contre les piqûres de moustiques est la première ligne de défense vis-à-vis du paludisme · À l’extérieur des habitations, il est important porter des vêtements longs le soir, si possible imprégné de répulsif et     Mettre les répulsifs sur les parties découvertes (attention au choix des produits chez l’enfant et la femme enceinte).A l’intérieur des habitations ,il est conseillé d’installer les moustiquaires aux portes et aux fenêtres et de dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide.

Une prévention dans les couches de la population les plus exposées (enfant et femmes enceintes) par une  utilisation généralisée de moustiquaire imprégnées et une prise en charge adaptée des accès palustres; Le développement de nouvelle molécule et surtout de bithérapie associant 2 molécules;  La poursuite de la lutte anti vectorielle au niveau du pays; un assainissement des pays impaludés : contrôles des gîtes à moustiques, pulvérisation intra domiciliaire d’insecticides;  La vaccination et   traitement préventif intermittent (TPI) du paludisme chez la femme enceinte sont des moyens préventifs collectifs.

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