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Hausse en vue en Europe malgré les craintes économique et politique

Les principales Bourses européennes sont attendues en hausse lundi à l’ouverture malgré les craintes persistantes sur l’économie tandis que la progression de la place de Paris pourrait être ralentie par les résultats des législatives en France, qui voient le camp du président Emmanuel Macron perdre la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Selon les résultats définitifs du ministère de l’Intérieur, la coalition présidentielle Ensemble a obtenu 245 sièges de députés, loin des 289 nécessaire pour arriver à la majorité absolue, un scénario inédit qui va contraindre le gouvernement à des compromis et pourrait freiner la marche des réformes voulues par le chef de l’Etat.

Les contrats à terme donnent une hausse de 0,22% pour le CAC 40 parisien, de 0,65% pour le Dax à Francfort et de 0,21% pour le FTSE à Londres.

Les marchés européens ont enregistré vendredi leur troisième semaine consécutive de baisse, le relèvement des taux opéré par plusieurs banques centrales, dont celles des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de Suisse, ayant nourri les craintes d’un fort ralentissement économique.

Plusieurs responsables de la Fed doivent s’exprimer au cours des jours à venir, dont son président, Jerome Powell, mercredi et jeudi au Congrès.

La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, pourrait animer la séance en Europe à l’occasion de son audition au Parlement européen à 13h00 GMT.

Du côté des indicateurs, la hausse des prix à la production a ralenti en Allemagne de 1,6% en mai alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une hausse de 1,5%. En rythme annuel, l’indice est ressorti en hausse de 33,6%, contre 33,5% le mois dernier et pour le consensus.

A WALL STREET

La Bourse de New York restera fermée ce lundi en raison du jour férié du Juneteenth, célébrant la fin de l’esclavage au Texas.

Vendredi, la Bourse de New York a terminé en ordre dispersé après avoir subi une brutale correction dans la semaine, sur fond de craintes de récession et de hausses des taux d’intérêt des grandes banques centrales.

L’indice Dow Jones a cédé 0,13% à 29.888,78 points. Il recule de 4,8% sur la semaine, sa plus forte baisse hebdomadaire depuis octobre 2020.

Le S&P-500 a en revanche gagné 0,22% à 3.674,84 points mais il demeure en baisse de 5,8% sur la semaine.

Le Nasdaq Composite a progressé plus nettement, de 1,43% à 10.798,35 points, bouclant sur une bonne note une semaine difficile (-4,8%).

EN ASIE

A la Bourse de Tokyo, le Nikkei a cédé 0,74%, pénalisé par le repli des valeurs liées aux puces et à l’énergie.

En Chine, l’indice CSI300 gagne 0,67%, les valeurs immobilières en tête, après des données montrant que les ventes de biens immobiliers ont repris grâce aux mesures de soutien.

Autre facteur de soutien, l’administration du président Joe Biden envisage la suppression de certains droits de douane sur les produits chinois, ont déclaré deux hauts responsables américains.

CHANGES

Sur le marché des changes, l' »indice dollar », qui mesure les variations du billet vert face à un panier de devises internationales, perd 0,29%. L’euro gagne 0,26% à 1,0525 dollar.

Le bitcoin recule de 2,43%, sous les 20.000 dollars.

Côté obligataire, le rendement du Bund allemand à dix est stable dans les premiers échanges, à 1,661%. Son équivalent français prend environ un point de base à 2,2250%.

PÉTROLE

Le marché pétrolier évolue en hausse, les craintes d’un resserrement de l’offre prenant le pas sur les inquiétudes liées à l’économique et à la demande de brut.

Le Brent avance de 0,37% à 113,54 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 0,26% à 109,85 dollars.

(édité par Kate Entringer)

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