Evonik envisage de céder des actifs, pourrait supprimer 7.000 emplois
(Reuters) – Le fabricant allemand de produits chimiques Evonik a annoncé vendredi viser la réduction de ses activités en lançant le plus grand programme de restructuration de son histoire, avec la possibilité de réduire ses effectifs de plus d’un cinquième.
Le groupe, basé dans le cœur industriel de l’Allemagne, pourrait se séparer des activités de ses sites de Marl et de Wesseling, qui emploient ensemble 3.600 personnes, a déclaré le président du directoire Christian Kullmann. Il a ajouté que ces actifs pourraient être transférés dans des coentreprises ou vendus.
Au total, en tenant compte des programmes de vente déjà en cours, Evonik pourrait supprimer environ 7.000 de ses 32.000 emplois.
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L’industrie chimique allemande a beaucoup souffert en 2023 en raison des coûts de production élevés et de la faiblesse de la demande, dans un contexte d’inflation croissante. Les premiers signes de reprise au début de l’année se sont dissipés.
Evonik prévoit toujours d’augmenter son bénéfice d’exploitation cette année.
Le groupe, qui fabrique des produits chimiques utilisés dans des domaines allant de l’alimentation animale au vaccin COVID-19 de Pfizer et BioNTech, avait annoncé en mars la suppression de jusqu’à 2.000 emplois d’ici 2026 afin de réduire les coûts de 400 millions d’euros par an.
Evonik a également annoncé vendredi une restructuration de ses activités en deux segments. Il se concentrera sur ses activités principales, Custom Solutions et Advanced Technologies.
D’ici à la fin de 2026, Evonik prévoit de réduire le nombre de niveaux de gestion d’une moyenne de 10 à un maximum de six au sein du groupe.
(Rédigé par Inverardi Matthias, Anastasiia Kozlova et Amir Orusov; version française Elena Smirnova, édité par Augustin Turpin)
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