Cameroun : des ressortissants camerounais condamnés en Suisse pour avoir organisé des manifestations contre le Président Biya
Les peines varient entre des jours-amende et une peine privative de liberté avec sursis.
Ils sont au total 12 ressortissants camerounais qui viennent d’être condamnés par la justice suisse dans le cadre de manifestations organisées en marge du séjour privé du président Paul Biya dans le pays helvétique.
Selon le lanceur d’alertes camerounais Boris Bertolt, « onze personnes ont été condamnées à des amendes d’un jour et une à une détention conditionnelle. Une dernière personne a été condamnée à une peine de 180 jours avec sursis pour invasion de domicile et incitation publique au crime ou à la violence. Un autre manifestant a été condamné à 40 jours d’amende avec sursis pour entrée illégale en Suisse et non-accomplissement d’un acte officiel ».
Plus que jamais, le Journal Chrétien a besoin de vos dons pour agir !
JE FAIS UN DON MAINTENANTPar ailleurs, il a précisé que « sur les 11 condamnations des personnes ayant menées l’assaut à l’hôtel intercontinental le vendredi 16 juillet 2021, 06 prévenus ont été condamnés à 50 jours-amende avec sursis pour violation de domicile, 2 à 60 jours-amende avec sursis pour violation de domicile et entrée illégale en Suisse ainsi que 2 à 80 jours-amende avec sursis pour violation de domicile et infraction à la loi sur les armes ».
Il convient de noter que la manifestation organisée contre le Président de la République Paul Biya par la diaspora camerounaise le samedi 17 juillet 2021 à Genève a viré à des heurts entre la police de Genève et manifestants. Ces derniers ont voulu défier le dispositif sécuritaire mis en place par la police cantonale de Genève pour bloquer tous les accès à l’hôtel Intercontinental où résident depuis quelques jours le Chef de l’Etat camerounais et sa délégation.
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
