Jean Castex annonce un blocage des prix du gaz et de l’électricité
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Jean Castex a annoncé jeudi l’instauration d’un « bouclier tarifaire » en France pour préserver les ménages de la flambée des prix de l’énergie, qui se traduira par un blocage des prix du gaz et de l’électricité jusqu’au printemps.
« Nous allons mettre en place pour le gaz et l’électricité ce que j’appellerais un bouclier tarifaire. Nous allons nous prémunir de ces hausses de tarifs », a dit le Premier ministre sur TF1.
Le prix du gaz va augmenter comme prévu de 12,5% vendredi mais il n’évoluera plus ensuite jusqu’à une chute des cours mondiaux attendue en mars ou avril, a-t-il précisé.
« Nous allons bloquer, il n’y aura plus d’augmentation du prix du gaz », a ajouté le chef du gouvernement, en fixant une « clause de revoyure » en mars ou avril, période à laquelle les cours mondiaux devraient « dégringoler ».
« Si effectivement les baisses liées aux cours mondiaux ne se produisent pas, alors nous devrons (…) prendre des mesures complémentaires qui pourraient effectivement être des mesures de baisse de taxes », a poursuivi Jean Castex.
Concernant l’électricité, le Premier ministre a annoncé que la hausse de prix prévue en février serait plafonnée à 4% et n’irait pas au-delà.
« Nous l’empêcherons en diminuant une taxe sur l’électricité », via un amendement dans la loi de finances pour 2022.
Face à la forte hausse des prix du gaz et de l’électricité depuis le début de l’année, le gouvernement avait déjà annoncé un versement exceptionnel de 100 euros en décembre pour les bénéficiaires du « chèque énergie », qui représente 150 euros versés chaque année en avril.
« Si les mesures que nous prenons (…) sont insuffisantes, nous revaloriserons le chèque énergie », a promis Jean Castex, selon lequel les 100 euros versés en décembre correspondent aux 600 millions de rentrées fiscales supplémentaires obtenues par l’Etat du fait de la hausse des prix.
Concernant les prix de l’essence et du diesel, le Premier ministre a en revanche jugé que la situation était différente et qu’ils ne faisaient actuellement que retrouver les niveaux antérieurs à la crise du coronavirus.
(Reportage Nicolas Sarkozy et Bertrand Boucey)