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Bretagne: Les déçus du macronisme en marche arrière vers la gauche

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Après avoir épousé le macronisme lors des élections présidentielle et législatives de 2017, la Bretagne pourrait revenir à ses premières amours et donner l’occasion à la gauche et à un Parti socialiste moribond de remporter quelques victoires lors des élections municipales.

A Rennes (Ille-et-Vilaine), Brest (Finistère) ou Lorient (Morbihan), les listes sortantes dominées par les socialistes sont données favorites, même si elles devront affronter un candidat ou une candidate La République en Marche (LaRem), soutenu par le baron local – le ministre des Affaires étrangères et ancien président socialiste de région Jean-Yves Le Drian – voire par le chef de l’Etat lui-même.

Avec 29,5% des suffrages, soit cinq points de mieux que la moyenne dans l’Hexagone, les Bretons avaient accordé leur confiance à Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle de 2017.

Lors des législatives qui ont suivi, la péninsule armoricaine alors dominée par le Parti socialiste, qui comptait 22 députés, a été balayée par la vague LaRem, qui a décroché 24 circonscriptions sur 27. Le futur président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, ex-socialiste rallié à LaRem, a sauvé son siège.

« Le succès du vote Macron en 2017 est venu de la convergence de deux vieux fonds électoraux bretons, le centre-droit et le centre-gauche », a dit à Reuters Romain Pasquier, politologue à Rennes. « Mais, dans le contexte d’une politique gouvernementale contestée, je pense que l’électorat breton va retrouver ses girons traditionnels et je fais l’hypothèse que le macronisme à l’échelle nationale va sauver le socialisme qui tient encore les grandes villes en Bretagne ».

La région pourrait ainsi faire figure de test national en illustrant dans les urnes le recentrage de l’électorat macroniste et l’érosion de sa composante de gauche au contact de la réalité du pouvoir et de l’image de « président des riches » accolée à Emmanuel Macron.

La crise des « Gilets jaunes » qui a démarré fin 2018 et le mouvement de protestation contre la réforme des retraites ont en effet changé la donne.

FRICTIONS LAREM/MODEM DANS PLUSIEURS VILLES

« En observant les résultats des élections européennes, il apparaît déjà que le socle électoral d’En Marche s’est déplacé vers la droite et Les Républicains », a déclaré à Reuters Christophe Fouillère, premier secrétaire du PS en Ille-et-Vilaine, qui considère la présence de ministres comme Edouard Philippe et Bruno Le Maire comme des marqueurs de droite peu susceptibles de séduire une majorité d’électeurs bretons.

Si la liste menée par Nathalie Loiseau (LaRem) est arrivée en tête aux européennes de mai dernier en Bretagne, l’addition des scores obtenus à gauche par le mouvement « Génération.s » de Benoît Hamon, « Place Publique » de Raphaël Glucksmann, les Verts et les communistes, la dépasse largement.

« Comparé à 2017, le climat est très différent et, alors qu’on voit très peu de militants En Marche sur le terrain, les candidats de gauche sont très bien accueillis », observe Christophe Fouillère.

De leur côté, les candidats En Marche, qui reconnaissent être souvent interpellés sur la politique gouvernementale et notamment sur l’usage de l’article 49.3 pour l’adoption du projet de réforme des retraites, espèrent que les enjeux locaux l’emporteront sur les considérations nationales.

« Les réformes, qui supposent des remises en question, font peur. Mais il y a aussi des gens qui nous rejoignent et nous encouragent », a déclaré à Reuters Annaig Le Meur, députée LaRem à Quimper et candidate aux municipales.

Le reflux du vote macroniste en Bretagne pourrait être également favorisé par les frictions entre LaRem et MoDem, son allié national qui fait, dans plusieurs villes, bande à part.

C’est le cas à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), où l’ancien maire MoDem Bruno Joncour est à couteaux tirés avec le candidat LaRem, Corentin Poilbout. Mais aussi à Rennes où Carole Gandon, référente du mouvement en Ille-et-Vilaine, a trouvé sur sa route un concurrent soutenu par LR et le MoDem.

De Saint-Brieuc à Quimper, les listes de rassemblement à gauche réunissant socialistes, écologistes, communistes voire militants de la France Insoumise, espèrent en profiter pour retrouver des couleurs aux dépens des supporters d’Emmanuel Macron. Même si ces derniers conserveront en Bretagne, avec Jean-Yves Le Drian et Richard Ferrand, deux figures de proue.

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