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Variole du singe-La fenêtre pour contenir la propagation se réduit

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par Jennifer Rigby

LONDRES (Reuters) – Des chercheurs conseillant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la gestion de la flambée épidémique de cas de variole du singe jugent que la fenêtre d’opportunité pour ralentir sa progression est en train de se refermer, ce qui laisse craindre que le pic épidémique ne soit atteint que dans plusieurs mois.

Actuellement, le nombre cumulé de cas enregistrés double globalement toutes les deux semaines et, selon les données de l’OMS, plus de 18.000 cas de contamination par le virus responsable de cette maladie ont été recensés depuis le début de l’année dans plus de 75 pays.

Cinq décès ont également été recensés en Afrique, où la maladie est endémique.

Selon une projection du bureau régional pour l’Europe de l’OMS, le nombre cumulé d’infections pourrait dépasser 27.000 le 2 août, réparties dans 88 pays.

Au-delà de cette date, les modélisations sont complexes mais les spécialistes s’attendent à voir la propagation se poursuivre pendant plusieurs mois, voire davantage.

« Nous devons tenter de devancer ça », explique Anne Rimoin, professeure d’épidémiologie à l’Université de Californie à Los Angeles.

« C’est évident que la fenêtre d’opportunité (pour y parvenir) est en train de se refermer », ajoute cette spécialiste, membre du comité d’experts consulté par l’OMS avant que cette flambée épidémique ne soit déclarée « urgence de santé publique de portée internationale » la semaine dernière.

Cette caractérisation impose d’agir rapidement pour tenter de ralentir la propagation de la maladie, par une accentuation de la vaccination, des tests, de l’isolement des personnes contaminées et de la recherche des cas contacts.

SIGNAL D’ALARME

« La transmission n’est clairement pas maîtrisée », souligne Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève, également membre du comité d’experts conseillant l’OMS.

Pour Jimmy Whitworth, professeur de santé publique à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, la propagation de l’épidémie ne devrait pas se stabiliser dans les quatre à six mois à venir, ou pas avant que les personnes les plus susceptibles d’être contaminées n’aient été soit vaccinées soit infectées.

La variole du singe (« monkeypox » en anglais) sévit de façon endémique depuis des décennies dans le centre et l’ouest de l’Afrique mais une multiplication inhabituelle des cas a été constatée depuis le mois de mai en Europe et en Amérique du Nord, notamment.

Habituellement transmis à l’homme par contact avec des animaux sauvages, le virus responsable de cette zoonose peut également être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, notamment lors des rapports sexuels, mais aussi au contact de l’environnement des malades (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain, etc).

La période d’incubation va de cinq à 21 jours, la phase fébrile dure entre un et trois jours et la maladie guérit le plus souvent spontanément, au bout de deux à trois semaines.

Selon les chercheurs, la grande majorité des cas recensés lors de cette flambée épidémique hors du continent africain sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, en particulier ceux ayant eu plusieurs partenaires.

En France, une campagne de vaccination préventive a été lancée et plus d’une centaine de centres de vaccination ont été ouverts.

« Nous sommes l’un des tout premiers pays au monde à avoir proposé une vaccination préventive prise en charge totalement », a souligné mardi Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée auprès du ministre de la Santé, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.

Selon la ministre, un total de 1.749 cas avaient été recensés au 25 juillet, dont près de la moitié en Ile-de-France.

Si cette maladie est rarement mortelle, cette flambée épidémique ne doit pas pour autant être négligée, jugent les spécialistes, qui évoquent le risque de constitution d’un réservoir animal du virus dans de nouveaux pays, comme c’est déjà le cas dans certaines régions de l’Afrique, voire le risque d’apparition de mutations favorisant la transmission interhumaine.

« L’alarme s’était déclenchée (en Afrique) mais nous avons persisté à l’ignorer. Maintenant, il est temps de se réveiller et de faire quelque chose », prévient Anne Rimoin. « Une maladie infectieuse quelque part, c’est potentiellement une maladie infectieuse partout. »

(Reportage Jennifer Rigby et Natalie Grover, avec la contributon de Natalie Thomas à Londres et Sophie Louet à Paris ; version française Myriam Rivet, édité par Bertrand Boucey)

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