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Trump s’exprime à l’Onu sur fond de mise en retrait des USA de la coopération mondiale

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par Gram Slattery

NATIONS UNIES (Reuters) – Le président américain Donald Trump va prononcer mardi un discours devant l’Assemblée générale des Nations unies où les dirigeants mondiaux, aux prises avec un éventail de crises géopolitiques allant de Gaza à l’Ukraine, s’interrogent sur la volonté des Etats-Unis de continuer à jouer un rôle de premier plan dans les affaires internationales.

Depuis son retour au pouvoir à la Maison blanche en janvier dernier, Donald Trump, chantre de l' »Amérique d’abord », a chamboulé la politique étrangère de Washington, entre suppression d’aides internationales, imposition de droits de douane élevés contre des alliés des Etats-Unis, et rapprochement avec la Russie, bien que ces liens soient volatiles.

En parallèle, le président américain, désireux de se voir attribuer le prix Nobel de la paix, cherche à résoudre plusieurs conflits mondiaux de premier plan – pour l’heure sans succès.

Alors que près de 150 dirigeants mondiaux vont s’exprimer cette semaine devant l’Assemblée générale, Donald Trump est attendu à 09h00 (13h00 GMT) à la tribune onusienne, où il sera mardi le deuxième orateur de la journée. Le président français Emmanuel Macron doit s’exprimer en fin de journée.

La prise de parole du chef de la Maison blanche intervient huit mois presque jour pour jour après le début de son second mandat, marqué par le retrait des Etats-Unis d’organisations internationales et par la suppression d’importantes aides américaines, avec pour conséquences des inquiétudes humanitaires et des doutes sur l’avenir des Nations unies. Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, s’efforce depuis lors de réduire les coûts et d’améliorer l’efficacité de l’organisation.

Aucun élément n’a été fourni dans l’immédiat par la Maison blanche sur la teneur du discours de Donald Trump.

Toutefois, selon des documents que Reuters a pu consulter, l’administration américaine entend appeler cette semaine lors de l’Assemblée générale à imposer de sévères restrictions sur le droit d’asile, avec la volonté de modifier le cadre de protection humanitaire établi après la Deuxième Guerre mondiale.

Parmi les nouvelles mesures voulues par Washington figure l’obligation pour un demandeur d’asile de réclamer la protection du premier pays dans lequel il est entré, et non pas de la nation de son choix, a dit un porte-parole du département d’Etat américain.

Il est attendu que Donald Trump et Antonio Guterres s’entretiennent formellement pour la première fois depuis que le premier nommé est revenu au pouvoir en janvier.

LA QUESTION PALESTINIENNE EN TOILE DE FOND

Comme durant son premier mandat de 2017 à 2021, le président américain a affiché son scepticisme à l’égard du multilatéralisme et à l’égard de l’Onu, à laquelle il a demandé de « reprendre ses esprits ». Il a également reproché à l’Onu de ne pas lui apporter le soutien nécessaire pour mettre fin à différents conflits.

Les dirigeants mondiaux sont réunis aux Nations unies alors que la guerre entre Israël et le Hamas approche de son deuxième anniversaire, à la suite de l’attaque perpétrée par le groupe armé palestinien le 7 octobre 2023. L’armée israélienne a débuté une nouvelle phase de sa vaste campagne militaire dans la bande de Gaza en menant des opérations terrestres dans la ville de Gaza. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit s’exprimer vendredi devant l’Assemblée générale.

Dans le sillage de la France, des dizaines de pays réunis lundi aux Nations unies ont annoncé reconnaître l’Etat de Palestine, un tournant diplomatique destiné à soutenir une solution à deux Etats. Israël et les Etats-Unis ont vivement critiqué cette démarche, à laquelle ils se sont opposés.

Le gouvernement israélien a répété qu’il n’y aurait aucun Etat palestinien, poursuivant son « siège total » de la bande de Gaza en réponse à l’attaque du Hamas lors de laquelle 1.200 personnes ont été tuées, selon les données israéliennes. Par ailleurs, Israël a intensifié ses opérations et élargi ses colonies en Cisjordanie occupée, qu’il dit envisager d’annexer.

D’après les autorités locales, plus de 65.000 Palestiniens ont été tués depuis le début de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, entièrement ravagée par les bombardements et où la population fait face à la famine et à une catastrophe humanitaire.

Un rapport d’une commission d’enquête indépendante des Nations unies publié la semaine dernière conclut qu’Israël commet un génocide dans la bande de Gaza et que les plus hauts responsables israéliens, dont Benjamin Netanyahu, ont incité à de tels actes.

Donald Trump a prévu de rencontrer mardi son homologue ukrainien Volodimir Zelensky, qui va également s’exprimer dans la journée devant l’Assemblée générale de l’Onu, de même que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Le président américain va prendre part également à une réunion bilatérale avec le président argentin Javier Milei et à des discussions multilatérales avec des dirigeants de pays du Proche-Orient.

(Gram Slattery, avec la contribution de Michelle Nichols; version française Jean Terzian)

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