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République tchèque: Un ex-général et un ex-PM têtes d’affiche de la présidentielle

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par Jan Lopatka

PRAGUE (Reuters) – Un général à la retraite qui a occupé un poste de haut rang au sein de l’Otan fait figure de favori pour l’élection présidentielle en République tchèque, dont le premier tour s’ouvre ce vendredi, avec pour principaux rivaux un ancien Premier ministre controversé et une professeure en économie.

Si le président ne dispose d’aucun pouvoir exécutif au quotidien, il est chargé de nommer le chef du gouvernement, le patron de la Banque centrale et des juges, en plus d’avoir un poids dans la politique étrangère de la République tchèque, membre de l’Union européenne et de l’Otan.

Petr Pavel, général à la retraite âgé de 61 ans, est donné en tête par deux des quatre sondages réalisés en amont du vote. Le candidat indépendant est devancé dans les deux autres par le milliardaire et ancien Premier ministre Andrej Babis, 68 ans, à la tête du principal parti d’opposition.

Une enquête d’opinion distincte indique toutefois que Petr Pavel s’imposerait en cas de second tour contre Andrej Babis, qui a présenté le scrutin comme l’occasion pour les électeurs d’afficher leur mécontentement à l’égard du gouvernement de centre-droit, accusé par Babis de ne pas lutter suffisamment contre la hausse du coût de la vie.

Aucun des candidats ne devrait obtenir la majorité des suffrages nécessaire pour remporter l’élection dès le premier tour, qui prendra fin samedi, laissant anticiper un second tour dans deux semaines.

Parmi les huit candidats, seuls Petr Pavel, Andrej Babis et la professeure en économie Danuse Nerudova, âgée de 44 ans, semblent en mesure d’atteindre le second tour, montrent les intentions de vote.

Danuse Nerudova vise à devenir la première femme à occuper la présidence, un poste qui existe depuis 1993 à la suite de la dissolution de la Tchécoslovaquie.

Le président sortant Milos Zeman a cherché, durant une grande partie de ses deux mandats de cinq ans, à bâtir des liens plus étroits avec la Chine et la Russie.

Andrej Babis, ami du dirigeant hongrois Viktor Orban, a rendu visite en début de semaine à Emmanuel Macron à Paris afin de mettre en exergue ses relations en Europe.

Petr Pavel a lui pris ses distances avec Viktor Orban, lequel est en conflit avec Bruxelles à propos du respect par Budapest des normes démocratiques de l’UE, et s’est positionné en faveur de l’adoption de l’euro comme devise. Danuse Nerudova a aussi exprimé son intention de rejoindre la zone euro.

En fonction de 2017 à 2021, Andrej Babis a été acquitté cette semaine à l’issue d’un procès pour fraude présumée aux subventions européennes.

(Reportage Jan Lopatka; version française Jean Terzian)

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