L’explosion de Beyrouth serait un acte terroriste, selon Donald Trump
Le président américain Donald Trump a décrit mardi l’explosion massive survenue dans la capitale libanaise Beyrouth comme une possible attaque, malgré les déclarations des dirigeants libanais selon lesquels il s’agirait d’un accident provoqué par le stockage de matériel hautement explosif.
Débat sur la fin de vie. Réagissez à l'interview du député Olivier Falorni au +33 0769138397 ou par email à l'adresse [email protected]
« Les Etats-Unis se tiennent prêts à aider le Liban », a-t-il dit lors d’un point de presse à la Maison blanche à propos de l’explosion survenue quelques heures plus tôt, qui a fait au moins 78 morts et plusieurs milliers de blessés.
« Cela ressemble à une terrible attaque », a ajouté le président américain.
Interrogé par la suite sur l’explosion, Donald Trump a fait savoir qu’il s’était entretenu avec des généraux américains, lesquels estimaient que l’explosion n’était pas accidentelle. Il a déclaré aux journalistes que selon ces généraux, dont il n’a pas donné l’identité, il s’agissait d' »une attaque ». « C’était une sorte de bombe », a dit Trump.
Le département américain de la Défense a renvoyé une demande de commentaire à la Maison blanche.
Deux représentants américains, s’exprimant sous couvert d’anonymat, ont déclaré ne pas savoir précisément comment Donald Trump avait reçu cette information, mais que les premiers éléments ne semblaient pas indiquer qu’il s’agissait d’une attaque.
Selon ces représentants, les éléments concordent jusqu’à présent davantage avec les informations communiquées publiquement par les autorités à Beyrouth. Ils ont ajouté que cette position pouvait encore évoluer.
Le président libanais Michel Aoun a déclaré que 2.750 tonnes d’ammonium de nitrate étaient stockées depuis six ans dans le port de Beyrouth sans mesures de sécurité, décrivant cela comme « inacceptable ».
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.