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L’Onu déclare l’état de famine dans Gaza, plus de 500.000 personnes affectées et 138 décès en août

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par Michelle Nichols

NATIONS UNIES (Reuters) – La famine frappe une partie de la bande de Gaza et devrait s’étendre au cours du mois prochain, a déclaré vendredi le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), organisme géré par les Nations unies.

Selon l’IPC, 514.000 personnes, soit près d’un quart des Palestiniens vivant dans la bande de Gaza, souffrent de famine et ce chiffre devrait atteindre 641.000 d’ici la fin septembre.

Quelque 280.000 de ces personnes se trouvent dans la partie nord incluant la ville de Gaza – le gouvernorat de Gaza – que l’IPC a déclaré en situation de famine, une première dans l’enclave.

Les autres personnes se trouvent à Deir al Balah et Khan Younès, des régions situées dans le centre et le sud de la bande de Gaza qui devraient, selon l’IPC, se trouver en situation de famine d’ici la fin du mois prochain.

« La famine déclarée aujourd’hui dans le gouvernorat de Gaza par l’IPC est le résultat direct des actions entreprises par le gouvernement israélien », a dénoncé vendredi le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk.

« C’est un crime de guerre que d’utiliser la famine comme méthode de guerre, et les décès qui en résultent peuvent également constituer un crime de guerre d’homicide volontaire », a-t-il ajouté.

De janvier à juillet, 89 décès ont été attribués à la malnutrition ou à la famine, principalement chez les enfants et les adolescents. Pour le seul mois d’août, au moins 138 décès ont été recensés, dont 25 mineurs, selon les chiffres du ministère de la Santé de Gaza, vérifiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Beaucoup d’autres décès pourraient survenir, selon l’IPC. Sans cessez-le-feu ni aide immédiate à grande échelle, au moins 132.000 enfants de moins de cinq ans risquent de mourir de malnutrition aiguë d’ici juin prochain, a déclaré l’observatoire, doublant les estimations faites dans son dernier rapport en mai.

Israël, qui mène une offensive dans la bande de Gaza depuis les attaques meurtrières du Hamas le 7 octobre 2023, contrôle tous les accès à l’enclave palestinienne.

Après un tollé mondial contre les restrictions sévères imposées par Israël à l’aide humanitaire depuis mars, son armée a commencé à autoriser l’entrée d’une plus grande quantité de nourriture à Gaza fin juillet.

Le gouvernement israélien a qualifié le rapport de l’IPC de « faux et partial », estimant que l’enquête a été basée sur des « données partielles provenant de l’organisation terroriste Hamas ».

Ce rapport est un « mensonge complet », a dit le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

« Israël ne pratique pas de politique de famine », a-t-il déclaré dans un communiqué. « Israël pratique une politique visant à empêcher la famine. Depuis le début de la guerre, Israël a permis à deux millions de tonnes d’aide d’entrer dans la bande de Gaza, plus d’une tonne d’aide par personne. »

Le Cogat (Coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires), l’agence israélienne de coordination de l’aide militaire, a indiqué que le rapport de l’IPC ne prenait pas en compte les données israéliennes ainsi que la récente augmentation des approvisionnements alimentaires acheminés vers la bande de Gaza.

PÉNURIES ALIMENTAIRES EXTRÊMES

L’IPC a précisé que son analyse ne portait que sur les personnes vivant dans les gouvernorats de Gaza, Deir al Balah et Khan Younès car il n’a pas été en mesure d’évaluer la situation dans le gouvernorat de Gaza-Nord en raison des restrictions d’accès et du manque de données.

L’analyse exclut par ailleurs toute population restante dans la région de Rafah, au sud de l’enclave, celle-ci étant en grande partie inhabitée.

Une région est considérée en famine lorsqu’au moins 20% de la population souffre de pénuries alimentaires extrêmes, un enfant sur trois est atteint de malnutrition aiguë et deux personnes sur 10.000 meurent chaque jour de faim, de malnutrition ou de maladie.

Même si une région n’est pas encore classée comme étant en situation de famine car ces seuils n’ont pas été franchis, l’IPC peut déterminer que les ménages qui y vivent souffrent de conditions de famine, caractérisées par la faim, la misère et la mort.

C’est la cinquième fois en 14 ans que l’IPC, une initiative regroupant 21 organisations humanitaires, agences des Nations unies et organisations régionales financée par l’Union européenne, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et le Canada, constate une famine.

L’IPC avait précédemment évalué des situations de famine dans certaines régions de Somalie en 2011, du Soudan du Sud en 2017 et 2020, et du Soudan en 2024.

(Rédigé par Michelle Nichols et Lili Bayer ; version française Coralie Lamarque, édité par Blandine Hénault et Kate Entringer)

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