Les submersibles de tourisme pointés du doigt après le drame du Titan
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.(Reuters) – L’implosion du Titan, premier accident mortel à bord d’un submersible de tourisme en haute mer, pourrait entraîner des appels à un renforcement des règles de sécurité, mais les experts du secteur estiment que de nouvelles mesures seraient difficiles à mettre en œuvre compte tenu de la nature internationale de cette activité.
Le fabricant du Titan avait choisi de ne pas faire certifier l’engin, contrairement aux pratiques de l’industrie, ce qui, selon les experts, laisse penser que ce type d’accident n’a pas vocation à se reproduire.
Ils soulignent également que, avant la mort des cinq passagers à bord du submersible, aucun décès n’avait été enregistré en plus de soixante ans de voyages de civils en eaux profondes.
Les dirigeants du secteur se préparent à une surveillance accrue, tout en affirmant qu’il est difficile de prévoir ce que pourraient être les changements à venir. Il n’existe à ce jour aucune réglementation ni contrôle gouvernemental en haute mer.
Le réalisateur James Cameron, devenu explorateur des grands fonds dans les années 1990 lors de ses recherches pour le film « Titanic » et copropriétaire de la société d’exploration Triton Submarines, s’est exprimé en faveur d’une certification obligatoire des navires.
OceanGate n’a pas répondu aux questions concernant son refus de se faire certifier par des tiers, tels que l’American Bureau of Shipping ou la société européenne DNV.
Dès 2018, Will Kohnen, président du comité sur les submersibles habités de la Marine Technology Society (MTS), avait prévenu Stockton Rush, le PDG d’OceanGate mort dans l’implosion, que cette décision pourrait avoir des conséquences « catastrophiques ».
Le contre-amiral John Mauger, garde-côte américain, a déclaré lors d’une conférence de presse jeudi que « les questions relatives aux réglementations applicables et aux normes seront, j’en suis sûr, au centre d’un futur examen ».
(Reportage Brad Brooks et Daniel Trotta ; version française Victor Goury-Laffont)
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.