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Les Sénégalais aux urnes pour une élection présidentielle sur fond de crise politique

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par Bate Felix et Portia Crowe

DAKAR (Reuters) – Les Sénégalais se rendaient aux urnes dimanche dans un contexte de crise politique après la décision du président Macky Sall de reporter le scrutin présidentiel qui a renforcé le soutien à l’opposition.

Dix-neuf candidats sont en lice pour succéder à Macky Sall, qui ne se représentera pas à l’issue de son deuxième mandat à la présidence du pays.

Amadou Ba, 62 ans, a été désigné candidat par la coalition au pouvoir. Cet ancien Premier ministre et ministre des Finances devrait poursuivre les politiques favorables aux investisseurs alors que le pays s’apprête à devenir un pays producteur de pétrole et de gaz d’ici la fin de l’année.

« Je pense être le candidat qui offre la stabilité politique, la sérénité et la capacité de faire avancer rapidement le Sénégal », a déclaré vendredi Amadou Ba aux journalistes, alors que sa campagne se terminait.

Amadou Ba sera notamment confronté à Bassirou Diomaye Faye, candidat indépendant et proche allié de l’opposant Ousmane Sonko.

Ousmane Sonko, qui avait terminé à la troisième place de l’élection présidentielle sénégalaise en 2019, a été disqualifié en raison d’une condamnation pour diffamation.

Des membres du Pastef, le parti d’Ousmane Sonko dont la dissolution a été annoncée l’été dernier, et d’autres partis ont formé une coalition et ont choisi Bassirou Diomaye Faye comme candidat au mois de novembre.

Ousmane Sonko, figure populaire auprès d’une jeunesse sénégalaise qui se plaint du manque de travail et d’une économie en berne, a apporté son soutien à Bassirou Diomaye Faye.

Près de 7,3 millions de personnes sont inscrites sur les listes électorales au Sénégal. Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 08h00 GMT et fermeront à 18h00 GMT.

« Je suis venu tôt parce que je veux du changement », explique Sidy Lamine Badji, un chauffeur de 36 ans arrivé le premier dans son bureau de vote situé dans le quartier de Ngor, face à l’océan.

« La vie est difficile. Nous n’avons pas progressé depuis 2012 ».

Alioune Samba, un pêcheur de 66 ans, a dit lui aussi voter pour le changement.

« La nourriture, l’eau, l’école, tout est cher avec les faibles revenus que nous avons au Sénégal », indique ce père de trois enfants.

Le dépouillement débutera aussitôt les bureaux de vote fermés et les résultats préliminaires sont attendus le 26 mars.

Aucun sondage d’opinion n’est effectué au Sénégal, il est donc difficile d’estimer les chances qu’un candidat remporte 50% des votes dès le premier tour, ce qui lui assurerait la victoire.

« DIOMAYE, C’EST SONKO »

Macky Sall, élu pour la première fois à la présidence du Sénégal en 2012, a vu sa cote de popularité baisser à la fin de son mandat, notamment après qu’il a décidé de repousser le scrutin présidentiel, initialement prévu le 25 février.

Le report de l’élection présidentielle a attisé les tensions dans un pays où 60% de la population a moins de 25 ans et qui attend du prochain président qu’il restaure la confiance avec le peuple et s’attaque aux problèmes d’inégalités.

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a toutefois jugé que la loi inédite adoptée par le Parlement pour reporter à décembre l’élection présidentielle ne respectait pas la Constitution, et que le mandat de Macky Sall ne pouvait être prolongé après le 2 avril.

Le Parlement sénégalais a adopté le 6 mars un projet de loi d’amnistie voulu par Macky Sall dans le but d’apaiser les tensions politiques, ce qui a permis la libération d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Les deux hommes ont entamé une campagne sous la bannière « Diomaye, c’est Sonko », formant un duo populaire.

« L’élection montrera si leur popularité sur les réseaux sociaux est réelle », a déclaré l’analyste politique sénégalais Babacar Ndiaye.

Selon les analystes, la plupart des partisans d’Ousmane Sonko devrait voter pour Bassirou Diomaye Faye, qui s’est engagé à en finir avec la corruption, à restaurer la stabilité et à faire de la souveraineté économique une priorité.

Certaines de ses promesses de campagne, notamment celles portant sur la renégociation des contrats pétroliers et l’introduction d’une monnaie nationale, font craindre que l’image du pays auprès des investisseurs ne soit abîmée.

(Avec la contribution de Ngouda Dione, Diadie Ba et Alessandra Prentice, rédigé par Sofia Christensen; version française Camille Raynaud et Blandine Hénault)

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