Les droits de douane au centre des discussions lors des réunions du FMI et de la Banque mondiale
par David Lawder et Andrea Shalal
WASHINGTON (Reuters) – Les tensions commerciales seront au centre des discussions cette semaine à l’occasion des réunions semestrielles du Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale qui rassemblent des centaines de dirigeants financiers mondiaux.
Alors que ces réunions sont habituellement l’occasion de mener des discussions politiques multilatérales de haut niveau, les négociations sur les droits de douane instaurés ou projetés par les Etats-Unis devraient supplanter tout autre sujet.
L’attention se portera ainsi autour d’un seul homme, le secrétaire d’Etat américain au Trésor, Scott Bessent, qui est aussi le principal négociateur de Donald Trump sur les droits de douane.
Celui-ci doit rencontrer, en marge des réunions, le ministre japonais des Finances Katsunobu Kato pour mener des discussions commerciales. Le Japon, visé par des droits de douane « réciproques » de 24%, est l’un des partenaires commerciaux des Etats-Unis avec lesquels les négociations sont les plus avancées.
Le ministre sud-coréen des Finances, Choi Sang-mok, a également accepté une invitation de Scott Bessent pour discuter durant la semaine du commerce alors que Séoul est menacé de surtaxes à hauteur de 25%.
« Les guerres commerciales domineront la semaine, tout comme les négociations bilatérales que presque tous les pays tentent de mener d’une manière ou d’une autre », relève Josh Lipsky, directeur au GeoEconomics Centers au sein du groupe de réflexion Atlantic Council.
« Il s’agit donc d’une réunion de printemps unique en son genre, dominée par un seul et même sujet ».
Les droits de douane de l’administration de Donald Trump menacent les prévisions économiques du FMI qui seront actualisées mardi.
La semaine dernière, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a prévenu que l’exacerbation des tensions commerciales allait entraîner des révisions à la baisse des prévisions économiques même si l’organisme n’anticipe pas de récession mondiale.
Outre les tensions commerciales, l’engagement de l’administration de Donald Trump au sein des institutions multilatérales comme le FMI et la Banque mondiale figurera en toile de fond des discussions.
Le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, a déclaré la semaine dernière avoir eu des discussions constructives avec l’administration Trump mais ne pas savoir si elle financerait la contribution américaine de quatre milliards de dollars au fonds de la banque pour les pays les plus pauvres du monde promise l’an dernier par l’administration de l’ancien président Joe Biden.
« Je vois vraiment un rôle clé pour le secrétaire Bessent lors de ces réunions, lui permettant de répondre à des questions fondamentales », a déclaré Nancy Lee, ancienne fonctionnaire du Trésor américain et chercheuse au Center for Global Development à Washington.
« Avant tout, les États-Unis considèrent-ils que le soutien aux banques multilatérales de développement est dans leur intérêt ? ».
(Rédigé par David Lawder et Andrea Shalal, avec la contribution de Daniel Burns, version française Blandine Hénault)
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