Le président libanais entamera lundi des consultations pour nommer un Premier ministre
BEYROUTH (Reuters) – Le nouveau président libanais, Joseph Aoun, entamera lundi des consultations avec les députés afin de pouvoir nommer au plus vite un Premier ministre, a annoncé vendredi la présidence.
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JE FAIS UN DON MAINTENANTL’actuel Premier ministre par intérim, Najib Mikati, fait figure de favori. Il devrait avoir comme principal adversaire Fouad Makhzoumi, issu de l’opposition.
Le poste est réservé à un musulman sunnite en vertu du système de partage du pouvoir entre communautés religieuses au Liban.
Une fois nommé, le nouveau Premier ministre devra former un gouvernement, un processus qui prend souvent plusieurs mois.
Le Parlement libanais a mis fin à deux ans de vacance à la présidence du pays en élisant jeudi le commandant en chef des forces armées, Joseph Aoun. L’élection de ce chrétien maronite soutenu par les Etats-Unis, la France et l’Arabie saoudite illustre la perte d’influence du Hezbollah pro-iranien, décapité par sa guerre contre Israël.
Vendredi, Najib Mikati a déclaré que l’Etat allait entamer le processus de désarmement des milices au Sud-Liban, faisant écho aux propos tenus la veille par Joseph Aoun, qui a déclaré que l’armée, longtemps éclipsée par la puissance militaire du Hezbollah, devrait avoir le monopole du port des armes.
L’accord de cessez-le-feu conclu en novembre avec Israël prévoit que seules les « forces militaires et de sécurité officielles » du Liban sont autorisées à être armées, comme le stipulait déjà la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Malgré la trêve, l’armée israélienne a mené vendredi une frappe aérienne au Sud-Liban, disant avoir visé une voiture transportant des armes du Hezbollah. Cinq personnes ont été tuées et quatre autres blessées, selon le ministère libanais de la Santé.
(Maya Gebeily à Beyrouth, avec Jana Choukeir et Clauda Tanios à Dubaï, version française Tangi Salaün, édité par Sophie Louet)
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