Le G7 se réunit au Canada sur fond de tensions dans le monde
❤️ Nouveau: Soutenez la campagne de dons du Journal Chrétien
par John Irish, David Ljunggren et Andreas Rinke
BANFF, ALBERTA (Reuters) – Les dirigeants du Groupe des Sept (G7) se réunissent dans les Rocheuses canadiennes ce dimanche et jusqu’à mardi sur fond de tensions croissantes avec les Etats-Unis sur la politique étrangère et le commerce alors que le Canada, pays hôte, nourrit l’espoir d’éviter un affrontement avec le président Donald Trump.
Le Premier ministre canadien, Mark Carney, affirme que ses priorités sont le renforcement de la paix et de la sécurité, la mise en place de chaînes d’approvisionnement en minerais essentiels et la création d’emplois, le règlement des dossiers comme les droits de douane, les conflits au Moyen-Orient ou encore la guerre en Ukraine.
Israël et l’Iran se sont de nouveau affronté dimanche après la vaste offensive de vendredi menée par l’Etat hébreu contre Téhéran, faisant des dizaines de victimes quelques heures avant la rencontre des dirigeants du G7.
« Cette question figurera en bonne place à l’ordre du jour du sommet du G7 », a déclaré le chancelier allemand, Friedrich Merz. Il a souligné que les objectifs de Berlin étaient de faire en sorte que l’Iran ne développe pas ou ne possède pas d’armes nucléaires, de garantir le droit d’Israël à se défendre, d’éviter l’escalade du conflit et de créer une marge de manoeuvre pour la diplomatie.
Les dirigeants du G7 prévoient de publier une déclaration conjointe sur l’iran appelant à la désescalation, a déclaré dimanche un haut responsable du G7.
QUE FERA TRUMP?
En 2018 quand le Canada a accueilli le sommet du G7, Donald Trump avait quitté prématurément ce rendez-vous, estimant alors le Premier ministre canadien de l’époque, Justin Trudeau, était « très malhonnête et faible » et avait ordonné à la délégation américaine de retirer son approbation du communiqué final.
« Ce sera une réunion réussie si Donald Trump ne fait pas une éruption qui perturbe l’ensemble du rassemblement. Tout ce qui se passera au-delà ne sera que du vent », a déclaré Roland Paris, professeur d’affaires internationales à l’université d’Ottawa et ancien conseiller de Justin Trudeau en matière de politique étrangère.
Donald Trump a répété à plusieurs reprises son intention d’annexer le Canada et ce sommet intervient dans un contexte où Mark Carney menace de représailles Washington s’il ne lève pas les droits de douane qui frappent les exportations d’acier et d’aluminium du pays.
« Dans le meilleur des cas, il n’y aura pas de véritable explosion à l’issue de la rencontre », prédit Josh Lipsky, président du département d’économie internationale du groupe de réflexion Atlantic Council et ancien responsable à la Maison blanche et au département d’État.
Les services de Mark Carney ont refusé de commenter l’impact des frappes israéliennes sur le sommet.
Des diplomates ont fait savoir que le Canada avait abandonné l’idée d’un communiqué conjoint global traditionnel et qu’il publierait à la place des synthèses, dans l’espoir d’éviter un désastre et de maintenir l’engagement avec les Etats-Unis.
Un haut responsable canadien a déclaré à la presse qu’Ottawa souhaitait se concentrer sur les décisions que les sept membres du groupe – Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni – pourraient entreprendre ensemble.
Peter Boehm, un sénateur canadien et ancien diplomate qui a oeuvré comme représentant personnel de Justin Trudeau lors du sommet de 2018, a déclaré qu’on lui avait dit que le sommet durerait plus longtemps qu’à l’accoutumée afin de faciliter les réunions bilatérales avec le président américain.
Outre les dirigeants du G7, ceux de l’Ukraine, du Mexique, de l’Inde, de l’Australie, de l’Afrique du Sud, de la Corée du Sud et du Brésil seront également présents.
« Beaucoup d’entre eux voudront parler au président Trump de leurs propres intérêts et préoccupations », a déclaré Peter Boehm.
Un haut responsable américain a déclaré vendredi que les discussions de travail porteraient sur le commerce et l’économie mondiale, les minéraux essentiels, le trafic de migrants et de drogue, les incendies de forêt, la sécurité internationale, l’intelligence artificielle (IA) et la sécurité énergétique.
« Le président est impatient de poursuivre ses objectifs dans tous ces domaines, notamment de rendre les relations commerciales de l’Amérique équitables et réciproques », a-t-il dit.
(Avec la contribution de Julia Payne à Paris, Andreas Rinke à Berlin et Jarrett Renshaw, Steve Holland et Gram Slattery à Washington; version française Claude Chendjou)
Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises pose la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.
Ne perdons pas la bataille idéologique
Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.Les évangéliques pris pour cible
L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percé de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.Faire contrepoids
A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.A quoi serviront vos dons ?
Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !


