Le chef de l’AIEA évoque avec Poutine la situation à Zaporijjia
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MOSCOU (Reuters) -Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a rencontré mercredi à Sotchi le président russe Vladimir Poutine pour évoquer la sécurité de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par Moscou depuis deux ans.
Le Kremlin a diffusé les propos préliminaires des deux hommes mais n’a rien dévoilé de l’entretien à huis clos qui a suivi dans la ville balnéaire du sud de la Russie.
Vladimir Poutine s’est dit prêt à discuter des « questions particulièrement sensibles et importantes à l’agenda » et « faire tout le possible pour assurer la sécurité où que nous soyions impliqués dans l’énergie nucléaire ».
Le patron du groupe nucléaire public russe Rosatom, Alexeï Likhatchev, était présent aux côtés de Vladimir Poutine.
Rafael Grossi s’est entretenu également en début de journée avec des responsables de Rosatom et des ministères de la Défense et des Affaires étrangères, selon l’agence RIA. Il a dit avoir eu des discussions « tendues » et avoir pu faire un point sur la situation, sans autres détails.
Située dans le sud de l’Ukraine, occupée par les forces russes depuis les premiers jours de l’invasion de février 2022, la centrale de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, a été endommagée par un incendie au début de la guerre et son périmètre continue d’être le théâtre d’affrontements entre forces russes et ukrainiennes, dont les deux camps se rejettent la responsabilité.
L’AIEA cherche à mettre en place un mécanisme de sécurité afin de prévenir un accident.
Au cours des dix-huit derniers mois, la centrale a été privée à huit reprises de toutes ses connections électriques, obligeant les ingénieurs à brancher des générateurs diesel pour assurer certaines opérations essentielles telles que le refroidissement du combustible nucléaire.
Une ligne électrique alimente actuellement la centrale et les six réacteurs du complexe sont à l’arrêt, ce qui limite les risques, mais la situation demeure précaire selon l’AIEA.
L’Ukraine a dit craindre l’an dernier que la centrale soit confrontée à une pénurie d’eau, ce qui représente un danger même lorsque les réacteurs sont inactifs.
(Bureau de Reuters, Jean-Stéphane Brosse pour la version française, édité par Blandine Hénault)
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