L’armée libanaise fait état de trois morts dans ses rangs après une frappe israélienne
DUBAI (Reuters) – Trois soldats libanais ont été tués dans une frappe israélienne menée alors que des blessés étaient évacués près du village de Yater, dans le sud du Liban, a dit jeudi l’armée libanaise dans un communiqué.
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L’armée israélienne, qui a précédemment déclaré qu’elle ne visait pas l’armée libanaise, n’a pas fait de commentaire sur cette frappe.
Selon une source de sécurité au Liban, 13 soldats de l’armée libanaise ont été tués en service actif depuis le début des hostilités il y a un an. Seize autres sont morts alors qu’ils n’étaient pas en service.
Côté israélien, Tsahal a fait état de la mort de 52 de ses soldats dans le conflit avec le Hezbollah depuis le début de l’année, dont 25 ces trois dernières semaines.
A Paris, où se tient jeudi la « Conférence internationale de soutien à la population et à la souveraineté du Liban », Najib Mikati, le Premier ministre libanais, a plaidé pour un soutien à l’armée libanaise afin de garantir un éventuel cessez-le-feu.
L’armée israélienne a déclaré jeudi matin que ses « troupes poursuivaient leurs raids terrestres circonscrits, localisés et ciblés contre l’organisation terroriste du Hezbollah dans le sud du Liban ».
Les soldats israéliens ont « éliminé des dizaines de terroristes » et l’armée de l’air israélienne a « frappé plus de 160 cibles terroristes du Hezbollah (…) dans tout le Liban ».
Le Centre de recherche israélien Alma estime que 29 civils ont été tués en Israël jusqu’à présent dans les attaques du Hezbollah.
(Rédigé par Clauda Tanios et Maya Gebeily ; version française Camille Raynaud et Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)