La Suède enquête sur un sabotage présumé de câble sous-marin en mer Baltique
COPENHAGUE (Reuters) -La police suédoise a annoncé vendredi avoir ouvert une enquête sur une cas présumé de sabotage d’un câble de télécommunication sous-marin en mer Baltique alors que les garde-côtes ont déployé un navire dans une zone qui a été le théâtre de plusieurs incidents similaires ces derniers mois.
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Les pays de la région sont en alerte alors que l’Otan y a augmenté sa présence après que des câbles électriques, de télécommunications ou des gazoducs ont été endommagés ou ont connu des pannes depuis l’invasion russe de l’Ukraine.
La plupart des dégâts sur les câbles en mer Baltique ont été causés par des navires civils qui ont laissé traîner leur ancre au fond de la mer.
L’opérateur de télécommunication finlandais Cinia a dit vendredi avoir détecté un dommage mineur sur le câble C-Lion1 sous-marin de fibre optique reliant la Finlande à l’Allemagne, mais aucun impact n’avait été détecté sur son fonctionnalité, a-t-il ajouté.
La police suédoise a ouvert une enquête car l’incident a eu lieu dans la zone économique de la Suède.
« L’enquête préliminaire porte sur une suspicion de sabotage », a déclaré à Reuters le porte-parole de la police Mathias Rutegard.
C’est la troisième fois au cours des derniers mois que le câble C-Lion1 de Cinia est endommagé, après avoir été complètement sectionné en novembre et décembre de l’année dernière.
Les garde-côtes suédois ont annoncé avoir envoyé un navire à l’est de l’île du Gotland, ajoutant que le câble se trouverait dans la zone économique exclusive de la Suède.
Le parquet a annoncé ne pas être impliqué dans l’enquête.
Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a annoncé que le gouvernement avait été mis au courant de la situation et a affirmé que tout dégât sur une infrastructure sous-marine était particulièrement inquiétant dans la situation sécuritaire actuelle.
(Reportage par Johan Ahlander et Simon Johnson, Essi Lehto à Helsinkin et Louise Breusch Rasmussen à Copenhague, version française Zhifan Liu, édité par Kate Entringer et Augustin Turpin)
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