Israël ordonne l’évacuation de la ville de Beit Hanoun, disent des habitants
Les systèmes politiques et médiatiques internationaux ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Depuis sa création en 2003, le Journal Chrétien, service de presse reconnu par l'Etat, est une force démocratique importante pour tous les chrétiens, les pasteurs et les églises parce qu'il les défend et fait éclater la vérité. Lire la suite.
(Reuters) -Les forces israéliennes qui mènent une offensive depuis plusieurs semaines dans le nord de Gaza ont ordonné dimanche à tous les habitants restés à Beit Hanoun de quitter la ville, ont déclaré des habitants.
L’ordre d’évacuation a provoqué une nouvelle vague de déplacements mais le nombre de personnes concernées n’était pas connu dans l’immédiat.
Israël affirme que sa campagne dans le nord de Gaza vise à empêcher les combattants du Hamas de se regrouper.
Une grande partie de la zone autour des villes de Beit Hanoun, Djabalia et Beit Lahiya a été vidée de sa population et détruite, alimentant les spéculations selon lesquelles Israël compte y installer une zone tampon zone après la fin des combats, ce que l’État hébreu nie.
Une frappe aérienne sur Beit Hanoun a tué sept personnes dans une maison de la ville, ont indiqué des médecins. Israël n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat.
La défense civile palestinienne a dit avoir perdu tout contact avec les personnes encore bloquées dans la ville et n’a pas été en mesure d’envoyer des équipes de secours dans la zone en raison du raid.
Des responsables sanitaires palestiniens ont déclaré sur le réseau social X qu’un obus de char israélien avait touché l’étage supérieur de l’hôpital baptiste arabe Al Ahly, dans la ville de Gaza.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, les frappes israéliennes ont fait 23 morts dimanche, dont sept dans une attaque contre l’étage supérieur d’un autre hôpital, celui d’Al Wafa, dans le centre de la ville de Gaza.
L’armée israélienne affirme que la frappe visait des membres de l’unité de défense aérienne du Hamas, qui opéraient depuis le complexe et que l’endroit ne servait plus d’hôpital.
La guerre de Gaza, déclenchée par des attaques du Hamas dans le sud d’Israël qui ont fait 1.200 morts et donné lieu à la capture de 251 otages le 7 octobre 2023, a coûté la vie à 45.514 Palestiniens selon le bilan quotidien du ministère de la Santé de Gaza publié dimanche.
(Rédigé par Nidal Al-Mughrabi ; version française Kate Entringer)